18 juin 2013

Quêter à ciel ouvert


Les vers venus tard dans la nuit avaient quelque chose de l'enflure qui fait mal. Est-ce que les hobos dans la brume de par les rues et les bouches de métro sont des anges, des capteurs automatiques? Les « vieux signes de la rue mouillée » pointaient des yeux de désert fixe sur la place du Dormeur égaré. Cette enflure de la vie qui se raconte en marmottant. « Debout! », m'a dit la photographe Kèro, amie de Gauvreau. Et ce n'était point là diversion mondaine!   Bien entendu, un train inconnu sifflait au loin. Gurrie passa la nuit dehors la face estampée. J'en ai encore les mains gelées.

1 commentaire:

  1. J’apprends aujourd’hui
    la signification de hobos « Les sans domiciles fixe »
    Ici l’un d’eux, ami de Manuel
    s’appelle Christophe, les autres à qui je parle et dit bonjour
    souvent, je ne sais pas … et c’est lache
    Christophe, lui se tient assis sous un porche,
    toujours le même,
    il ne parle que très peu,
    La nuit s’endort comme il peu
    dans un parking,
    toujours le même
    Ces derniers temps il disparu, plus de six semaine, et le
    voilà de nouveau vendredi assis sous son porche
    Tout près de l’abbaye de st Germain

    Ayoye

    Puis, l’existence de Claude GAUVREAU, Poète québécois
    Aussitôt je visualise la vidéo de la fête de la poésie 1970
    à laquelle il participait et je découvre cet homme assez « dandy »
    Aux « bacchantes » imposantes qui clame, ses mots, pour moi
    Sonnant comme une musique d’une danse animale imaginaire.
    l’instant d’après
    Sa douleur, son emprisonnement insupportable
    Le poussant à l’extrême en 1971.

    Ayoye

    Jack votre lexie
    traversée nocture
    réverbération
    Fait aux âmes
    est pour moi,lu
    au petit jour
    une invite à relire
    d’autres poètes
    Rutebeuf et Villon

    Quel regard !


    Anneau Nîmes

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