Jeu en bois franc,
mackinaw qui claque au vent
et autres maroquineries
pour Jean-Marc La Frenière
ce rôdeur dans la lignée des frênes
est l’un de mes écrivains favoris.
Je le retrouve toujours sur le Tardif
cet ami du loup,
en train de profusionner surtout
images de jardins de mots d’oiseaux
qui le travaillent tant et tendrement
puis durement, en signe de grêle, de cuir,
de respir, de pavillon du détour;
les petits les gros avec leurs L qui sifflent,
qui toquent à son oreille
comme des frères
en train de marcher solide
dans ses promenades de grandes lunes,
tous vers une entrée de cour
qui mène par-devant-derrière
à l’enfance,
aux gadelles,
aux pommes Alexandre,
aux feuilles trouées de prose
d’érables à Giguère,
et plus bas, à la limite de la terre coloriée,
vers l’étang aux grenouilles
et à la glaise sur le bord de celui-ci,
magie invisible
comme Rose-Ange arc-en-ciel
Pourquoi écrire?
pour les yeux qui marmitent,
les mains ouvrières
Pour le coeur lièvre.
Tous vers les pierres
saisissantes
le sacré beau
retentissement
dans l’air
qui n’en finit pas.
Merci Jean-Marc.
Dire (Extrait)