07 mai 2007

Tous les palmiers, tous les cocos : reportage

En cette fin d'après-midi si délicieuse, que se tramait-il donc dans le ciel montréalais à l'angle des rues Amherst et Ste-Catherine, là où ça commence à être gai-luron?



La Tivi avait dépêché une équipe, des fils, des micros, une jolie journaliste dont le nom m'échappe parce que je ne regarde pas la tivi, encore moins le 10, mais j'manque de quoi...





Alors, c'est quoi l'attroupement, le nouvelle TVA, le scou bidou, l'évènement? Bien, voici : Beau Dommage peut aller s'r'habiller en Floride, car pas si loin du soixante-sept soixante St-Vallier, Montréal, on plante des PALMIERS dans tous les pots alignés derrière la jolie blonde qui prenait le pouls des passants pendant que moi, j'aurais volontiers pris le sien n'eût été qu'elle était sur la job! Des Palmiers que je vous dis. Pas en plastique comme ils en ont mis devant l'hôtel blanc à Roxton Falls et juste en face, devant le bar Rock Stone Falls! Que non. Il n'y a rien de plus débandant qu'un faux palmier made in China.

Il s'agit de vrais - si tant est que la vérité existe M. Onassis -, de la vraie pitoune du Sud qui, certes, arrive fatiguée. Alors, les palmiers, on les couche pendant une petite secousse.

Puis, on les traite aux petits oignons, on les tutorise pour qu'ils apprennent en immersion la langue de la terre du pays sans fond qui est le nôtre. Aussi, on les baptise au boyau de St-Laurent bien frappé... Dites-moi, Monsieur le gardien des adoptés, allez-vous les abriller
c't'hiver? Ben non! Vont aller dormir au chaud au Jardin Botanique...

Ne reste plus qu'à respirer sous la légèreté alors que sur le trottoir, les cocos turcoises, main dans la main, passent amusés.





Oui, chers zamateurs de poésie abracadabrante, sachez qu'il y désormais de sveltes palmiers, à Mon Réal la toune, et qui attendront au neutre le feu vert de votre regard dépaysé...



Ah! Ah! les poèmes psalmodiés et les palmiers à plumes qui peinturlurent l'espace, et tu verras un jour, on va fricoter l'huile de palmes à tout faire, comme au Brésil, à vous arracher la rondelle du cul!

«The palm stands on the edge of space.
The wind moves slowly in the branches.
The bird's fire-fangled feathers dangle down

Wallace Stevens - The Palm at The End of the Mind

7 commentaires:

Anonyme a dit...

Tu sais bien qu'elle n'existe pas Mr Jack...

Nina louVe a dit...

Des palmiers à Montréal !!! Hé bin... on aura tout vu.

Anonyme a dit...

Oui, il y a désormais une palmeraie à Mon Réal. Et Train de nuit en a parlé avant TVA!

Jack a dit...

T'as vu Nina, j'ai étrenné ma caméra... Je l'ai sortie de la boîte passant sous les palmiers... Vrai de vrai, Onassis!

Nina louVe a dit...

T'auras enfin eu ton koudak ? Yes !

Anonyme a dit...

Ça paraît pas bien dans le décor montréalais, des palmiers...J'aime mieux les conifères même en été...

Merci pour ce scoop..

Revêtue

Jack a dit...

Revêtue, avec toutes mes épines, je suis d'accord. D'ailleurs le poète Yves Préfontaine a dit un jour (c't'ait un soir, au théâtre de la Verdure, parc Lafontaine) que l'emblème du Québec, ça devrait être l'épinette noire. Ça m'est resté dans la caboche. Mais la Côte Nord à côté de Key West, c'est pas trop gai-lon-la...