Train de nuit: Petite impro en C

22 janvier 2008

Petite impro en C

6 commentaires:

Karo Lego a dit...: Oh yessssssssss laisse-moi une couple d'heures, je saute dans ton train je viens jammer avec toi...
trop cool... j'ammène la vieille prune, on se réchauffera le gosier ;)
miam...
j'adore !; 22/1/08 04:59
Jack a dit...: Vieille prune! Certainement! Viens faire de la confiture (m'annoncerais-tu une réplique sur Ton Tube?) Veille prune, o.k.! Pis on gardera le fond de bouteille pour imbiber nos écritures carolingiennes
que nous légua jadis le bon vieux Charlemagne...; 23/1/08 23:25
Anonyme a dit...: Salut monsieur, regardez ça, on a fait un film hier soir!

http://www.youtube.com/watch?v=I0_1w71WHls

On va en faire jusqu'à temps qu'on soy bon.
haha, salut!

Votre toune à torche, comme le ti-gars au coin dla rue dit!; 24/1/08 18:19
Jack a dit...: Nico, j'suis allé. C'est pas mal bon. Votre appart. est gigantesque! Revu Bibo avec plaisir. Quels barbares ces acteurs. Quand ils meurent. Eille! La St-Ambroise, c'est aussi ma sorte.; 24/1/08 23:26
Anonyme a dit...: c'est l'appart du griffintown, on voulait faire un film avant de partir haha. Je dois aller finir mes boîtes...
By the way, Ya tu un patron ici dedans? j'me cherche un job. I'm a hard workin' man, j'vous jure!; 25/1/08 11:21
Christian Roy, aka Leroy a dit...: yé trop tard, mais faut que je réponde à ton blues in c. j'aimerais vraiment pouvoir jouer du vrai delta blues. c'est un art qui se perd...; 25/1/08 23:11

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Enclume pour la voix

« Je plaide pour la reconnaissance d’une finitude qui se caractérise par l’incessante butée sur soi du Soi lui-même, et ce, dans la mesure où l’individu que nous sommes, tous autant que nous sommes et chacun pour sa part, est, lui, si engendré et si mortel qu’il soit, « à chaque fois » lui-même et pas un autre que lui-même, soi et rien d’autre que soi, où donc chacun d’entre nous se trouve comme tel assujetti à ce qu’il lui est donné d’être avant même qu’il soit soumis à la dure « loi de succession » du temps. Et c’est bien parce que nous nous trouvons toujours déjà assujettis à notre propre ipséité, quelque inconstance qu’elle soit, que nous méritons l’appellation de « sujets » » - Paul Audi, Au sortir de l’enfance, Verdier, 2017, p. 43 (Photo jd., ombre de soi sur la projection Vert Juke, œuvre de James Turrell, MBAM. 13 février 2019).

La fumée d'un trait

« L’idée du Messie qui viendra pour transformer le monde - ou l’anéantir; en tout cas, pour l’échanger -, je ne sais pas si, pour le croyant, elle est source d’espérance ou objet de crainte; pour moi, elle est l’idée d’un grand écrivain; car, face au texte, vers quoi sommes-nous tendus, à quoi sommes-nous exposés sinon vers le changement et à l’imprévisible changement que nous lui devons dans sa brutalité? Messie est aussi un vocable.»

- Edmond Jabès, Le petit livre de la subversion..., Le Soupçon Le Désert, Galimard, 1978, p. 58.