J'ai la chance de le côtoyer depuis les années du Sacré-Cœur à Granby, en secondaire III ! Je connais son infatigable persistance avec juste ce qu'il faut de blues et de silence pour comprendre l'humanité. J'espère qu'un jour il pourra aussi reprendre sa plume qui est magnifique. Tenez, en date d'hier, de retour d'une mission commerciale et technique :
«De Boulogne-sur-Mer, premier port-de-pèche de France, dans le Pas-de-Calais, à Amiens, puis Quimper en Bretagne, plein de cousins au pied marin et aux coudes experts en Calvados. Depuis la commune de Wimille sur la côte française, j’ai cherché l’Angleterre. Le matin brumeux me cacha les rives du Yorkshire. J’aurais aimé voir Britannia par-delà la Manche comme l’ont vu les Romains, les Angles et les Saxons. Trente kilomètres, aussi bien dire une grande enjambée pour engendrer toute une civilisation. Mais, il est vrai que le pigeon voyageur n’a de cesse de retrouver son pigeonnier. C’est fait : j’ai quitté hier Paris en fleurs pour me retrouver sous une magnifique et lumineuse montagne de neige … du jamais vue ici en vingt ans, surtout pas pour Pâques.»
1 commentaire:
Il neige-pleut au Pas-de-Calais, des toits s'effondrent là aussi. Par ici, il fait toujours blanc et froid. L'Hiver décidément ne veut (ou ne peut) s'en aller comme ça. Il attend impatiemment la venue et la permission d'un Printemps souvent en retard. Il l'attend, comme nous, en geignant dans son corridor de vents. Merci pour les images de Jimmy.
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