Cette série me prouve l'engagement encore vivant chez les plus jeunes (que moi) à souhaiter et croire possible un monde meilleur. J'ai moins aimé l'épisode du transport par rapport à celui de l'agriculture. Pourtant j'ai pratiqué le co-voiturage et le vélo pour me rendre au travail, parcouru le Québec en vélo les 5 dernières années et cette émission m'a laissé froid. Probablement parce que j'habite en région et très loin de MTL.... portant le problème des transports ne se limitent pas à la circulation aux abords de la grande île. Y a aussi les centaines de camions qui voyagent quotidiennement sur la 138 sur la Côte-Nord.Mais je comprends que la moitié de la pop. québécoise habite MTL...
Oui, je vois. J'ai un pied à terre en campagne où je suis né et déjà à 100 kilomètres de Montréal, on a un autre point de vue. Lundi, j'ai à peine glané quelques séquences entre deux poses au hockey. J'irai voir les vidéos au complet sur le site de Canal D. Mais j'ai beaucoup aimé ce que j'ai vu. L'écriture de Latulippe varlope autant que ses images. Mais c'est surtout les gens qu'il rapaille qui font l'intérêt de ses documents. Tous les matins, je traverse à pied la rue University; je vois luire avec des zigzags de monoxyde au loin vers l'autoroute,quand il fait soleil, ces interminables autos interchangeables qui entrent en ville pour gagner le pain. Image-cliché des grandes villes. Mais interroger le rêve ou les valeurs derrière cette mort consentie me semble toucher aux tensions éthiques profondes de la société capitaliste. J'ai aimé aussi entendre le mécanicien ferré, critique, petit poux dans toute cette industrie du transport. J'ai eu comme prof jadis le sociologue José Pradès.Il a fait beaucoup de recherche sur le transport dans les années 1990. Ça aurait été chouette de l'intégrer puisque son point de vue concernant la modernisation massive des transports en commun ne passe pas nécessairement par l'électricité comme le disait le passionné conseiller municipal (M.Bergeron, je crois). On verra la suite.
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Cette série me prouve l'engagement encore vivant chez les plus jeunes (que moi) à souhaiter et croire possible un monde meilleur.
J'ai moins aimé l'épisode du transport par rapport à celui de l'agriculture. Pourtant j'ai pratiqué le co-voiturage et le vélo pour me rendre au travail, parcouru le Québec en vélo les 5 dernières années et cette émission m'a laissé froid. Probablement parce que j'habite en région et très loin de MTL.... portant le problème des transports ne se limitent pas à la circulation aux abords de la grande île. Y a aussi les centaines de camions qui voyagent quotidiennement sur la 138 sur la Côte-Nord.Mais je comprends que la moitié de la pop. québécoise habite MTL...
Oui, je vois. J'ai un pied à terre en campagne où je suis né et déjà à 100 kilomètres de Montréal, on a un autre point de vue. Lundi, j'ai à peine glané quelques séquences entre deux poses au hockey. J'irai voir les vidéos au complet sur le site de Canal D. Mais j'ai beaucoup aimé ce que j'ai vu. L'écriture de Latulippe varlope autant que ses images. Mais c'est surtout les gens qu'il rapaille qui font l'intérêt de ses documents. Tous les matins, je traverse à pied la rue University; je vois luire avec des zigzags de monoxyde au loin vers l'autoroute,quand il fait soleil, ces interminables autos interchangeables qui entrent en ville pour gagner le pain. Image-cliché des grandes villes. Mais interroger le rêve ou les valeurs derrière cette mort consentie me semble toucher aux tensions éthiques profondes de la société capitaliste. J'ai aimé aussi entendre le mécanicien ferré, critique, petit poux dans toute cette industrie du transport. J'ai eu comme prof jadis le sociologue José Pradès.Il a fait beaucoup de recherche sur le transport dans les années 1990. Ça aurait été chouette de l'intégrer puisque son point de vue concernant la modernisation massive des transports en commun ne passe pas nécessairement par l'électricité comme le disait le passionné conseiller municipal (M.Bergeron, je crois). On verra la suite.
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