20 juillet 2008

Fin d'après midi, l'été

Putain de juillet qui picosse! Empoisonné. Il ne fallait plus abandonner nos certitudes emprisonnées dans nos corps. Cela ne vaut pas la peine. Manger le foin noir, s’il le faut! Alors que nous avions jeté la moissonneuse-batteuse au vent des grandes risées de millet.


C'est le collier aux fines graines que tu portes dans tes pensées comme grelots de glaciers en larmes... Mais est-ce vrai? Est-ce utile à la préparation des adieux sur pans de plumes cerclées et de bec entonnoir? Il y a, tu le sais bien, une pénurie de mots au fond du baril.

La pluie qui jacasse sur le toit de tolle est bien fille du soleil, mère des jardins fleuris. Puis, elle s'en retournera vers l’invisible, traçant de ses doigts les chemins de l’oubli alors que nous avions été, toi et moi, de gré à gré, musique jusqu’à l’os.


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