16 novembre 2008

Salut Jack Frost!




Je me prépare au show de Dylan ce mardi!!! 18 novembre, au Centre Bell!

Je voudrais me coucher de bonne heure, je passe la nuit blanche à faire du jogging entre les strophes (kiss que c'est beau! Poetry, my friend!) des 40 morceaux tout ouïe récemment infiltrés dans cette - quand même - excitante invention de Tony Fadell qu'on appelle lecteur portatif de musique numérique...

Françoys que j'apprécie beaucoup est un drogué consentant de dylanneries, un grave aux portes dans le sens de très savant de première main de l'Oeuvre avec, je crois, plus de trente concerts derrière la cravate à ce jour... alors qu'il s'agira de mon quatrième! Il m'a écrit un super courriel cette semaine, car, cela coule de source, la fébrilité autour du plus grand troubadour vivant se partage entre copains comme le bon pain, comme un feu qu'on se passe :

« (...) avec chaque parution d'un "Bootleg", on découvre de nouvelles facettes du travail de Dylan à travers des inédites, des chansons lives ou des versions vraiment méconnaissables mais tout aussi percutantes que les originales - sinon plus. Ça fait en sorte qu'on n'est jamais à court de surprises et, comme je le dis souvent à un de mes amis qui partage la passion de Dylan, qu'il n'y a selon moi pas de meilleure époque que maintenant pour un "fan". Les années 60, Newport, Woodstock, name it. On avait alors affaire à un artiste qui inventait le langage, les termes de références, et c'était vraiment quelque chose évidemment. Mais depuis 10 ans, on a affaire à un artiste au sommet de son art, plus pertinent que jamais, qui continu à produire à un rythme impressionnant sans faux pas ni redite et qui réussit à traîner avec une grande élégance toute son oeuvre. »

D'accord à 100%!

Hey Mr Tambourine Man, play a song for me...

Je ne pense qu'à ce show!


En relisant les paroles de Workingman's Blues # 2 (que j'adore), on est, d'une
part, frappé par l'actualité brûlante du propos, l'actualité révoltante de « crise» de patente à gosses : « Some people never worked a day in their life/ Don't know what work even means ». Puis, en concentré, on retrouve l'amoureux un peu toujours blues qui n'a pas besoin de souligner au crayon gras les réalités les plus dures de notre temps pour nous les faire saisir autrement, avec la voix du cœur, le verbe ciselé : « I'm tryin' to feed my soul with thought ».

Pour ne citer qu'un seul vers tiré, par ailleurs, du bon vieux Blowin' in the wind (qui fut écrit en 10 minutes selon l'auteur), on ne saurait être sourd à cette strophe de ce côté-ci des Amériques: Combien d'années un peuple doit-il exister avant d'être libre? « Yes, 'n' how many years can some people exist /Before they're allowed to be free? »



Élégance du poète, c'est le mot.

Workingman's Blues #2


There's an evenin' haze settlin' over town
Starlight by the edge of the creek
The buyin' power of the proletariat's gone down
Money's gettin' shallow and weak
Well, the place I love best is a sweet memory
It's a new path that we trod
They say low wages are a reality
If we want to compete abroad

(...)

Paroles de Love and Theft

Le catalogue au grand complet (presque).


2 commentaires:

Anonyme a dit...

Hôlà!!!
Dix concerts, dix concerts... faut pas exagérer!

Jack a dit...

Ah ben! Sorry. J'exagère des fois, mais c'est involontaire! J'ai dû confondre avec l'histoire de c'te gars des États assis à mes côtés au show de la PDA (FIJM) et qui en était, sans exagérer!, à son énième spectacle (peut-être même 40!).