26 décembre 2008
Le gardien dans le coin gauche...
« (...) la majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »
- Harold Pinter, discours d'acceptation du Prix Nobel de littérature, 2005.
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3 commentaires:
Harold Pinter: L'ÉVEILLÉ!!!
on écrira ce qu'on veut
peut-être suis-je trop gavée de surréalisme ces jours-ci...
mais
l'accepter c'est refuser de faire ce qu'il prétend
le refuser c,est maudire pour les pires, payer par les freins.
enfin. oui bravo aux braves qui parlent plus qu'ils ne causent, causes.
Je dois être obscurément en manque de surréalisme ici, celui qui n'a pas été tout bouffé par la pub et le romantisme bouclé des nombrils à boire deboutt sur les flancs pathétiques des Périmés, mais voici ce qui est indiscutable en ce jour : ce n'est pas un cadavre exquis, c'est un autre gars qui est tombé au front pour « Sa » Majesté. On ne sait pas encore qui c'est. La famille est déjà plongée dans le noir en ce lendemain de Noël. Faut-il en avoir eu mille hommes tombés au champ d'honneur avant de manifester?
Ce qui est clair aussi dans la nécrologie du jour, n'en déplaise aux délicats, c'est que Harold Pinter était à gauche et il a eu le courage comme artiste de se servir de la tribune du Prix Nobel pour dénoncer la politique étrangère des USA depuis 60 ans.
100 ans, Robidoux, 100 ans sans se plaiaiaindre!
« Pis l'autre bord
Ça ferraille
Ça se décocrisse
Ça se défuntifise
C'est y pas crisse
Pis l'armistice
C'est un feu de paille
En tuyau de castor
Pour les valises
Mange ton blé d'Inde
Sans tant te plaindre
Sacrement
Y fait pas chaud
Jusque mon capot
Jusque mon capot
Jusque mon capot
De castor »
... Y fa pas chaud ousquié mon capot...
Je l'ai lu tout à l'heure dans la presse étatsunienne: il s'est trouvé beaucoup de citoyens des USA, peut-être pas des braves, pas plus pas moins que moé pis toé, n'ayant peut-être jamais lu ou vu des pièces de Pinter, mais qui ont applaudi le discours que je cite car ces mots parlaient pour eux.
La parole n'est jamais aussi en l'air qu'on ne le croit.
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