Voici quand même la belle phrase courte au seuil de la froidure, à l'avant veille de la Fée Vrillée qui, devant nous, se poudrera de neige «rose comme chair de femme » :
et je garde dans un grand silence ébloui
la lumière de ses cheveux noirs comme l'écho*
la lumière de ses cheveux noirs comme l'écho*
BEAULIEU, Victor-Lévy, L'héritage, ** L'hiver, Stanké, 1991, 315p.
* Note : je tiens à présent de première main, de Michel pour ne pas être discret (23/02/2009), qu'il s'agit bien ici d'une citation un peu tronquée des Petits chevals amoureux :
mais tout l’amour n’était cette fois-là
qu’un effleurement dans la brunante
et je garde dans un gros silo de silence ébloui
la lumière de ses cheveux noirs comme l’écho
4 commentaires:
et garder les pages de ces poésies canibales,
au bout des doigts, près de mes yeux.
ça fera de bô souvenirs, à relire, relire, relire encore.
Un ange passe... Suis-je mort?
Suis-je déjà dans la boîte à gants à souvenirs?
nan. c,est un des livres que je vais prendre avec moi. pis nous, dedans ma tete en fete.
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