Ne m'en veut pas, Jo!
Ne m'en voulez pas Légion Urbaine!
La tempête qui arrive est de la couleur de tes yeux marrons. Nous nous sommes éloignés de tout. Et tout ce temps perdu comme des grandes flaques innocentes parmi les naufrages d'encrier... Je n'ai pas peur des mots. Je n'ai pas peur du noir, mais laisse à présent la lumière allumée.
***
D'après les textes de :
Joanne Marcotte
Joanne Marcotte
Désir
Le vent du sud, celui du désir m’interpelle
Allongée, de tout mon petit long
sur ce quai de bois mouillé
Le grand héron me fait de l’ombre
avec ses ailes
Sourire intérieur,
je plane... grisée... séchée
Désir troublant de ne point arrêter
Tant est magnifique ce moment
cette danse du temps
Le réveil me surprend
hébétée, toujours allongée
Je suis oiseau, soleil, ciel
et rien
Dans cet espace...
m’offrant une place sans fin
Surprise,
je remercie l’ange
passant tout près de mon sein
De parcourir le mystère invisible
et d’en faire mien
Temps foutral
Bruine du temps qui passe
S’écoule sur ce corps céleste
Comme des sillons labourant un champ
Et, subtilement, affecte l’égo terrestre
Du système capillaire américain
Pour projeter une image dénudée...
Mais, délivrée par le chant...
Insomnie
Crachons du feu terni
Pour allumer la flamme
(...)
Crie ta tendresse pour une fois
Sans oublier les caresses d’automne
Du tout puissant carbone
Qui jaillit au-dessus du nid de coucou
Mars -déc. 2008
***
Allongée, de tout mon petit long
sur ce quai de bois mouillé
Le grand héron me fait de l’ombre
avec ses ailes
Sourire intérieur,
je plane... grisée... séchée
Désir troublant de ne point arrêter
Tant est magnifique ce moment
cette danse du temps
Le réveil me surprend
hébétée, toujours allongée
Je suis oiseau, soleil, ciel
et rien
Dans cet espace...
m’offrant une place sans fin
Surprise,
je remercie l’ange
passant tout près de mon sein
De parcourir le mystère invisible
et d’en faire mien
Temps foutral
Bruine du temps qui passe
S’écoule sur ce corps céleste
Comme des sillons labourant un champ
Et, subtilement, affecte l’égo terrestre
Du système capillaire américain
Pour projeter une image dénudée...
Mais, délivrée par le chant...
Insomnie
Crachons du feu terni
Pour allumer la flamme
(...)
Crie ta tendresse pour une fois
Sans oublier les caresses d’automne
Du tout puissant carbone
Qui jaillit au-dessus du nid de coucou
Mars -déc. 2008
***
Aucun commentaire:
Publier un commentaire