02 février 2009

Montréal en lumières

Ceci est un scoop...

Un, deux, trois, testing... (photo : Sylvain Legault).


Vous le savez déjà : ce train barouche expressément la nuit dans la ville en forme de boomerang aux trois quarts endormie, pour dénicher la perle rare, l'inédit, rouler les trottoirs, humer l'air, bardasser, ah, ah, siffler à point nommé lorsqu'il s'agit d'entrelacer...

Mais le saviez-vous ? L'aviez-vous remarqué ? Le ciel se couche de bonne heure depuis six mois sur le haut de la montagne! Nouère comme le poêle au-dessus des sapins verts...

Or, bonnes gens, le décompte est commencé. La grande veilleuse, solide comme maison neuve sur ses jambes de Baptiste, est à la veille de remonter le courant. Mille reflets projetés à la ronde jusqu'au-delà du fleuve viendront danser à la belle étoile avec les salamandres du parc et les tam-tams de l'âme.

Déja convertie à la fibre optique en 1992, c'est en ce début février, alors que « la neige est rose comme chair de femme », que la croix du Mont-Royal s'illuminera de nouveau, après une cure de trois millions de dollars et l'ajout d'un jeu de lumière pas mal pété. D'où ma grandiloquence.

Pour marquer les saisons à venir et attiser l'altitude du regard, il y aura dorénavant une signature étonnante, tel le Christ à Rio, des signaux de ponctuation, une douceur de cristal pour les amoureux du dimanche au soir, pas juste du pourpre à la mort d'un pape, câliboire! Il y aura des poèmes bleu blanc rouge gravés d'innocence dans le ciel indéterminé de cette French lousy city. Imaginons les grands défilés le long du tour de l'Île, l'Île de Montréal. Imaginons les clins d'œil. Imaginons l'indépendance au regard bleu qui monte la garde... Sur le chemin de la Remembrance.

3 commentaires:

Nina louVe a dit...

où ça donc les poèmes ?

pour de vrai ?!








j'en veux, j'meurs de faim.

Jack a dit...

Les poèmes sont dans le poème... D'ailleurs, parlant de faim, c'est un des sens des Cannibales : manger sa propre espèce... Merci pour l'aube avec ces Cannibales près de ton coeur.

Nina louVe a dit...

nan, pas merci.

asteur que c'est sur papier, on le lit, le bouffe et le couche sur son ventre ou son torse -quand- et -où- on veux.

ta job est faite Jack ô JACK.

des merci, plus besoin. les poésies Cannibales vont aller et aller, ailleurs
comme ça
dans tous les bagages
de ceux qui l'on payé et emballé .

bon Train