Espagne, 19 juin 2009
Sur l'autoroute, vers Girona et Figueres.
Je n'ai pas mes lunettes et ça branle-brasse à l'arrière de la voiture. J'écris tout croche. Il se peut que la patrie de Dali fasse fermenter des émancipations spontanées. Mais là, en cet instant, j'ai plutôt tendance à cogner des clous comme une mitraillette découragée, molle comme une montre. Mais pourquoi donc abandonnerais-je mes pieds enflés de Barcelone à mi-chemin d'une conclusion portative? Je ne sais pas comment les choses se tiennent ensemble. Comme le disent mes amis, je suis très graine à ce chapitre. Mais en revanche, je sais très bien comment elles se déshabitent en silence.
Photo jd. Figueres la nuit vue de l'Hôtel Duran.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire