24 juillet 2009

Paulilles, chroniques de la mémoire et de la nature



















Photo : site de l'Accent catalan



Pour sortir de St-Cyprien, je sais qu'il a fallu emprunter la rue Paul-Éluard. Mais après... À mon corps défendant, même si je ne voulais rien perdre de la route que je ne reverrai peut-être jamais, je me suis mis à cogner des clous pendant que le soleil cuisait franc et sec sur la carlingue de la Citroën blanche.

Si bien que je n'ai qu'un souvenir embrouillé de dormeur coupable qu'on « transportait » un peu au-delà de Port-Vendres, vers Bayuls- sur-Mer, guère plus de 30 kilomètres, mais qui m'ont semblé le double entre les craques de mon endormitoire.

C'est aux Paulilles que nous nous rendions, ancien site de la dynamiterie d'Alfred Nobel, inventeur de la chose qui fit exploser sa fortune et permit qu'il se potstériorise avec les prix si prestigieux qui portent son nom.


Ce lieu patrimonial (classé) est au croisement de la nature, soit une grande aire luxuriante de pins maritimes, de chênes lièges, de magnolias, de cyprès, de bougainvilliers, de tilleuls et d'oliviers, peinturlurée de coucous, de fauvettes, de merles bleus, protégée le long du littoral et qui mène à la baie où nous nous sommes baignés, et puis de l'histoire récente à la manière d'un petit musée pédagogique qui raconte la vie ouvrière ponctuée d'accidents mortels sur ce site industriel qui fonctionna près de 130 ans, jusque dans les années 1980, sous la forme d'un véritable village.



Un coucou. C'est de même que je l'ai appelé!


En cliquant , on distingue vers le cap les vignes cultivées en terrasse que l'on voit défiler ainsi tout le long jusqu'en Espagne.
Photos : jd
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Nytroglycérine sur la plage

Flore du Cap Bear

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