31 octobre 2009
Liaison II
Ce qui n'est pas moindre
contre la muraille
c'est ce qui recommence
et nous recompose...
malgré la grisaille et les échéances!
malgré son voile de froidure
et ses... hésitations
Ainsi se déplie la page blanche
et ses creux d'ombres
telles une bordée à venir
que l'on ressent par avance
dans ses os de crayons
Un peu beaucoup dans les limbes
avec cet écho bleu
de lac figé qui se déploie,
ce hâle de désir
sous le silence de fjord vantard
venu du fond des âges humides
Elle a cet oiseau de côté,
cet air de frondaison dans le jeu
pour les voyageurs qui s'attardent
sur la glace fondante,
en dehors de la cage,
en marge du temps et de ses lamentations
C'est la plus subtile des aventures
qui se consume en dehors de la carte,
en bordure des saisons
Comme une attraction de flanc
qui frôle les âmes aux frontières poreuses...
On pourrait dire, en filigrane,
que c'est un beau séjour de chasse
dans la retenue des additions
comme un nombre perdu
qui se dégage de l'horizon.
Photo : jd.
Solfège : la liaison permet d'additionner les durées de notes pour obtenir de nouvelles durées ne correspondant pas aux valeurs existantes, et pouvant excéder, si nécessaire, la durée de la mesure.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/YB0107_Liaison_prolongation.png
(...) Les figures de silence, elles, n'ont évidemment pas besoin d'être liées pour être additionnées. » Wikipédia.
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