18 novembre 2009

Salon du livre de Montréal






















Noé me demande chaque année de l'accompagner au Salon du livre. Je résiste toujours un peu.

Je trouve ça écrasant cette montagne de mots imprimés à jamais inaccessible et ce n'est guère avantageux compte tenu de mes achats habituels à la Coop de l'Uqam où je suis membre, ou bien à l'Échange, au Port de Tête, ce genre de librairies où l'on trouve des livres usagés en bon état à moitié prix. Aussi, je ne suis pas encore comme Noé qui justement recevait un bouquin par la poste aujourd'hui, et comme plusieurs de mes amis, un excité des envois d'Amazon. Surtout, j'accuse un mirobolant déficit de lecture qui se creuse toujours davantage à chacun de mes achats instinctifs.

N'empêche, les visites au Salon sont toujours mémorables. À cause des auteurs présents et des rencontres. Tant pis pour la dépense et la foule!

Comme le montre la photo, mes « cadeaux »de cette année se résument à trois livres, dont deux entretiens avec des cinéastes (un hasard) : La perte et le lien, Simon Galiero rencontre Bernard Émond, chez Médiaspaul et Camera lucida : entretien avec Hugo Latulippe, aux éditions La Peuplade. L'auteur qui a mené cet entretien est Thierry Ducharme. Incidemment, le bouquin était encore tout chaud sorti des presses, Thierry avait eu à peine le temps de le feuilleter, m'a-t-il dit, et je suis assez fier d'être le premier lecteur, le premier à avoir cueilli une dédicace.

Tout de suite après, j'ai revu avec un immense plaisir Michaël La Chance qui est en grande forme, être de dignité, érudit, sensible, toujours ce feu dans les yeux, toujours un souffle de haute poésie. Je lui ai pris mytism - Terre ne se meurt pas, publié chez Triptyque.

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