01 avril 2010

Montréal : forêt rose à lèvres




Avec son Jardin d'hiver LIPSTICK FOREST (NATURE LÉGÈRE) — et ses effluves pascaux sucés longtemps derrière le verre coloré du Palais des Congrès, je ne saurais dire si l'architecte-paysagiste Claude Cormier fait mouche en interprétant la culture contemporaine « de façon lucide et ludique... » Mais les lucides au pouvoir, quant à eux, noirs religieux de la piastre, bonimenteurs, méritent à coup sûr de se faire démaquiller la baloune à coup de rasoirs surréalistes.




Revenons à la forêt rose. Sur le coup de 17 heures, ce soir, les arbres de béton, tous ébranchés et nus, avaient des accointances, la dent franche avec le beau soleil feutré de ce jeudi saint. Tout communique. Le dehors, le dedans. Ne jamais oublier que pour les Grecs, Aristote notamment, l'intériorité n'existait pas.



Photos : Jacques Desmarais, 1/04/10
Croquis : Élévation, CCAPI, juin 2000

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