18 novembre 2010
17 novembre 2010
À retrousser.
C'est le mot salon qui renvoie au ronron. Mais du plus profond de moi, je suis d'accord avec Dany Laferrière entendu ce soir au Salon : « La littérature n'est pas une affaire mondaine. La littérature est aussi fondamentale que l'oxygène. Nous en avons besoin! »
De même, on peut dire avec Canetti que la poésie n'est pas jactance.
Reste cette part d'intimité subversive qu'est la lecture, comme le souligne Charles Dantzig (Pourquoi lire?, Grasset).
C'est le mot salon qui renvoie au ronron. Mais du plus profond de moi, je suis d'accord avec Dany Laferrière entendu ce soir au Salon : « La littérature n'est pas une affaire mondaine. La littérature est aussi fondamentale que l'oxygène. Nous en avons besoin! »
De même, on peut dire avec Canetti que la poésie n'est pas jactance.
Reste cette part d'intimité subversive qu'est la lecture, comme le souligne Charles Dantzig (Pourquoi lire?, Grasset).
Mes lectures du moment? À petites doses parce que c'est roffe en crime! Les Bienveillantes de Jonathan Littell (folio, Gallimard, 2006). Avant de ronfler & dormir comme un ours, je lis, à voix haute parfois, La clef de voûte de Pierre Vadeboncoeur (Bellarmin, 2008). «Laissez la poésie aller son chemin, écrit-il, car pour elle, il n'y en a pas d'autre. Impossible de la traduire en prose. » (p.46). Enfin, j'ai entamé et je suis littéralement piqué par La constellation du lynx de Louis Hamelin (Boréal, 2010), en liste pour le prix de la Ville de Montréal. Meurtre dans le champ suivi par la prise du lynx, les premières pages sont saisissantes. Et c'est terriblement québécois. Je lui souhaite vivement une grande récolte de lecteurs et de prix.
Ce soir le vent s'engouffre par bourrées successives. L'hiver pratique ses plaintes, aiguise ses griffes, couve quelque chose.
La mémoire de mon ordinateur indique toujours être à marée basse. Comme mon chien et mon chat, c'est un vieux monstre. Le chien tousse à cause de son ventricule droit, le chat boite parce qu'il n'a plus de dents, mon ordi cille et vacille à cause du temps qui s'empile.
Je regrette de ne pas avoir apprêté plus tôt pour les partager avec toi les cubes de viande d'orignal; c'était exquis en sauce avec patates, carottes, citrouille, oignons et poivrons, salade de betteraves et restant de Catedral, ce petit rouge étonnant du Portugal.
J'ai aussi enfin fait rôtir au four (sans les oublier pour une fois) les graines de la citrouille dans l'huile de tournesol, avec sel et curcuma. J'ai quasiment tout bouffé.
Peu importe où je pose les yeux, même quand je les ferme, ta présence a laissé ici des traces tout partout.
Au Salon du livre, j'ai croisé Jean-Sébastien Larouche, un poète brasseur transformé en éditeur (l'Écrou) avec Carl Bessette à qui j'ai aussi serré la pince.
Parlé poésie théâtre énergie en dehors de Montréal avec Éric Roger, autre poète qui travaille au kiosque de l'Hexagone.
Zieuté les rayons des Éditions Trois-Pistoles. La Frenière n'y était pas, il y sera demain. J'ai feuilleté son très beau La langue est mon pays.
Parlé poésie théâtre énergie en dehors de Montréal avec Éric Roger, autre poète qui travaille au kiosque de l'Hexagone.
Zieuté les rayons des Éditions Trois-Pistoles. La Frenière n'y était pas, il y sera demain. J'ai feuilleté son très beau La langue est mon pays.
Chez Gallimard, zieuté le livre de Cynthia Girard intitulé J'ai percé un trou dans ma tête. Elle y a fait un trou, y a mis une branche. Artiste au long souffle avec de l'espièglerie qui rafraîchit et déboussole. J'adorerais revoir Cynthia. Elle sera au Salon samedi.
Acheté Marcher une philosophie de Frédéric Gros (carnetsnord, 2009). Citant Kerouac qui parle de Whitman, on peut lire qu'il faut « imaginer le monde comme le rendez-vous des errants qui vont... » (p.16).
J'ai acheté et fait signer Le passage obligé (Leméac/Actes Sud) de Michel Tremblay.
- « Toujours au poste? »
- « Comme un seul homme », m'a-t-il répondu.
Je ne serai pas du voyage au Mass avec Françoys (Dylan est à Lowell samedi soir, peut-être M. Cou y sera-t-il aussi?) parce que je suis engagé dans la pièce Vies présentée à Ste-Thérèse ce week-end. J'ai toutefois téléphoné à Lowell pour saluer Roger qui fera une conférence samedi à la rencontre de La Société Historique Franco-Américaine : « Conférence par M. Roger Brunelle, spécialiste reconnu dans (sic) la matière, sur Jack Kérouac, Franco-Américain. Sa religion catholique, sa langue française, son identité franco- américaine »
Roger est nerveux. Nous avons parlé des traductions récentes de Kerouac chez Gallimard, du tournage à Montréal de On the road. Le trip continue!
Roger est nerveux. Nous avons parlé des traductions récentes de Kerouac chez Gallimard, du tournage à Montréal de On the road. Le trip continue!
Nicolas m'a écrit son enthousiasme à la lecture de l'édition du Devoir d'aujourd'hui. Quel beau coup en effet! 33 écrivains commentent l'actualité. Dany Laferrière en éditorialiste. C'est fort et ça fait du bien en mots dits!
4 commentaires:
Je me suis régalé de plusieurs textes lus dans Le Devoir particulièrement celui de GH Germain sur les gaz de schiste, texte aussi percutant que ceux de LG Francoeur et cet autre texte humoristique de François Gravel, digne de la série "Et puis euh" de J.Dion.
Belle idée du Devoir.
Oui, Gaétan. Du gros courant qui passe au Devoir. Pour boucler la boucle, as-tu lu Paul au Devoir?
Si tu l'as conservé j'aimerais bien le lire!
Salut Françoys. Pis, Québec love? Oui, je te le passerai. On peut aussi consulter les textes sur le site du Devoir :
http://www.ledevoir.com/motcle/le-devoir-des-ecrivains/
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