« Nous sommes les plus belles waitresses de la poésie »
- Martin Garner & Frank Poule, Végé cannibale, Ralbol, aut. 2010, p. 11.
« Résumons-nous : en Estrie seules comptent les problématiques dites littéraires... »
- Yves Boisvert, Ralbol épistolaire, Idem, p. 3.
Je reviens enfin sur ma visite si plaisante à Sherby le 16 octobre dernier, et j'ajoute comme promis une couple de photos.
Invité par Frank Poule au nom du Regroupement des artistes littéraires de Sherbrooke (REALIS) qui tenait un kiosque au Salon du livre de l'Estrie (SLE) « dans le but de faire connaître la littérature locale, orale et alternative », j'ai entre autres donné un atelier dans le cadre d'un marathon d'écriture. J'ai adoré mon expérience.
En soirée, l'action se transmuait au ArtFocus, sis au 94, rue King. J'y ai fait — sans trou de mémoire! — la lecture de deux textes tricotés « sherbrookois », car j'ai vécu à Sherby pour mes études de 1976 à 1979. Ce fut très émouvant de partager ces mots du fond de la canisse de mes 20 ans, ces frasques, ces ombres, ces images lointaines pourtant restées si vivaces, avec la nouvelle génération des littéraires des Cantons-de-l'Est, mon pays natal.
Ces jeunes artistes explorent diversement les jeux de l'oralité et de l'écrit, mais la solidarité qui les anime et les relie est frappante, inspirante. Parmi eux, j'ai hautement apprécié ma rencontre avec Sophie Jeukens qui complète en ce moment une thèse de maîtrise en littérature sur le slam
québécois. J'ai aussi jasé avec Nicolas Aubé-Lanctot de l'équipe de rédaction du collectif Ralbol dont le numéro de l'automne 2010, tout frais émoulu, se vendait comme des petits pains chauds au kiosque du REALIS. On y retrouve, entres autres, un texte drolatique de Yves Boisvert, poète de L'Avenir que j'aime beaucoup. Le numéro est accessible en ligne dret là : Ralbol.
Enfin, cette visite éclair m'a permis de connaître davantage l'artiste-animateur et papa Francis Poulin, dit Frank Poule, qui mène là-bas un travail culturel de fond axé sur le collectif et la solidarité. À mes yeux, il s'agit là d'un « investissement » exemplaire dans la diffusion des arts de la parole en vue de récolter plus de fraternité et d'agrandir le dialogue. J'ai été très honoré de son invitation et, en guise de conclusion, je me permets de partager ici les mots touchant reçus de sa main cette semaine :
« Je crois que ça a fait du bien à pas mal de monde à Sherby de te rencontrer, de voir l'intérêt que suscitent nos projets et nécessairement de rencontrer un compagnon poète. Pour ta performance, moi je n'ai eu que des bons échos, ça a mis le ton à t-on dit. Tes mots, venus d'une autre époque, ne m'ont pas semblé lointains ni égarés. J'avais l'impression de vivre quelque chose de palpable à travers tes mots, quelque chose d'encore bien vivant. »
Eh! bien vive, vive la vie! Vive la compagnie! Merci Frank!
Alexandre, devant l'ArtFocus : « Ça aurait été mieux avec des verres fumés »
Invité par Frank Poule au nom du Regroupement des artistes littéraires de Sherbrooke (REALIS) qui tenait un kiosque au Salon du livre de l'Estrie (SLE) « dans le but de faire connaître la littérature locale, orale et alternative », j'ai entre autres donné un atelier dans le cadre d'un marathon d'écriture. J'ai adoré mon expérience.
En soirée, l'action se transmuait au ArtFocus, sis au 94, rue King. J'y ai fait — sans trou de mémoire! — la lecture de deux textes tricotés « sherbrookois », car j'ai vécu à Sherby pour mes études de 1976 à 1979. Ce fut très émouvant de partager ces mots du fond de la canisse de mes 20 ans, ces frasques, ces ombres, ces images lointaines pourtant restées si vivaces, avec la nouvelle génération des littéraires des Cantons-de-l'Est, mon pays natal.
Ces jeunes artistes explorent diversement les jeux de l'oralité et de l'écrit, mais la solidarité qui les anime et les relie est frappante, inspirante. Parmi eux, j'ai hautement apprécié ma rencontre avec Sophie Jeukens qui complète en ce moment une thèse de maîtrise en littérature sur le slam
québécois. J'ai aussi jasé avec Nicolas Aubé-Lanctot de l'équipe de rédaction du collectif Ralbol dont le numéro de l'automne 2010, tout frais émoulu, se vendait comme des petits pains chauds au kiosque du REALIS. On y retrouve, entres autres, un texte drolatique de Yves Boisvert, poète de L'Avenir que j'aime beaucoup. Le numéro est accessible en ligne dret là : Ralbol.
Enfin, cette visite éclair m'a permis de connaître davantage l'artiste-animateur et papa Francis Poulin, dit Frank Poule, qui mène là-bas un travail culturel de fond axé sur le collectif et la solidarité. À mes yeux, il s'agit là d'un « investissement » exemplaire dans la diffusion des arts de la parole en vue de récolter plus de fraternité et d'agrandir le dialogue. J'ai été très honoré de son invitation et, en guise de conclusion, je me permets de partager ici les mots touchant reçus de sa main cette semaine :
« Je crois que ça a fait du bien à pas mal de monde à Sherby de te rencontrer, de voir l'intérêt que suscitent nos projets et nécessairement de rencontrer un compagnon poète. Pour ta performance, moi je n'ai eu que des bons échos, ça a mis le ton à t-on dit. Tes mots, venus d'une autre époque, ne m'ont pas semblé lointains ni égarés. J'avais l'impression de vivre quelque chose de palpable à travers tes mots, quelque chose d'encore bien vivant. »
Eh! bien vive, vive la vie! Vive la compagnie! Merci Frank!
Mael, la relève de Papa Poule
Au kiosque du REALIS : Frank, Mael, Sophie...
Photos Jacques Desmarais.
2 commentaires:
Oui, c'était bien que tu sois là, toi aussi. Merci d'être venu partager avec nous, ces moments de littératures! Un bon marathon cette année, de retour l'année prochaine, pour...autre chose ahah. Merci de partager ces quelques photos!
Allô & bienvenue Djuwritter!
Publier un commentaire