Ne vendons pas les oranges avant de les avoir ramassées! Mais...
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Photo Noémie Latendresse-Desmarais |
Mais reste que cette journée risque de se terminer sur un beau coucher de soleil orangé. Pas tant parce que le NPD cha-cha-cha... Mais parce que les Torys s'effouèreront, projetons, projetons, en bas du 155. (Hélas! À 22h42, les Libéraux ont trop perdu en Ontario... Ça va être majoritaire. Radio-Canada le confirme 10 minutes plus tard. Joie emmêlée à la déception!)
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Voir dans Le Devoir du 4/05/11 les explications de Grenier sur l'écart notable des projections en ragard des résultats réels. Dans les commentaires, je cite la réaction d'un lecteur du journal qui critique la méthodologie employée et la compare à celle de Nanos.
Ce qui va faire drôle en ouistiti à ceux qui comme moi ont toujours voté NPD!
Mon propos est toutefois tout autre et va sans doute passer inaperçu en cette journée des plus existantes : Train de nuit fête ses cinq ans de voyagerie! Oui madame!
Et c'est dans l'octave de cet anniversaire de blogueur que j'ai eu le bonheur de dîner il y a quelques jours au Deli de la Place Ville-Marie avec Leroy K. May, SuperK pour les intimes. Bonheur d'une part parce que j'aime bien l'écrivain, le persistant SuperK. Joie sincère, d'autre part, de recevoir par son intermédiaire des nouvelles fraîches de Nina Louve qui ne m'en donne plus guère depuis des lunes. Je ne lui en veux pas. Un peu tout de même. Or, je sais à présent qu'elle est toujours en vie, qu'elle continue de donner des idées d'exploration littéraire, tout cela me ravit et me renvoie à l'étincelle première de Train de nuit! Étincelle des premières lignes qui se transforma en dialogue à six mains, puis en feu nourri, en fun des plus littéraire entre Nina, SuperK et Jack — le meilleur des bons Jack!
À l'aile gauche, encore plus vieux camarade blogueur puisqu'il était déjà présent et fidèle sur Libre Salmigondis (2005-2007), je n'oublie pas non plus mon cher et sensible Onassis qui se fait hélas maintenant plus rare.
Quelque mille cent soixante-trois messages ont roulé depuis sur les rails de Train de Nuit. Mais je n'oublie jamais ces trois-là, ces trois jeunes-là.
Je n'oublie pas non plus L.L. qui a des L de Québec et qui fut depuis les années 2008 attentive à mon écriture et très présente dans les échanges.
Des amis en chair et en os, il s'en ajoute parfois grâce au blogue. C'est le cas en parfaite connivence avec l'ami
Nicolas Comtois.
D'autres se tiennent toujours
À côté de la track comme ce cher Françoys, fidèle compagnon au quotidien.
Parmi les lecteurs camarades Français, la présence assidue de René Merle est des plus stimulante.
J'ai déjà publié en ce lieu des poèmes de Jo qui au cours des derniers mois aura réussi à m'entraîner sur les planches et ce, sans aucune écharde! Merci Jo d'être.
Je n'oublie surtout pas mon vieux frère Sylvain Legault chaque fois que j'ouvre mon blogue, car il est l'auteur du logo de Train de nuit, et bien sûr le co-animateur de l'émission radiophonique du même nom qui déjà dans les années 1990 entrelaçait poésie et jazz dans le ciel sonore montréalais sur les ondes de Radio Centre-Ville. Inoubliables aventures qui nourrissent encore l'allure de ce blogue.
Le slam s'ajoutera au cadran plus tard. Au fait, comme SuperK le mentionne dans son article dans
Wikipédia,
Train de nuit est le premier blogue à avoir régulièrement parlé du slam francophone au Québec. J'en suis très fier.
Voilà pour le pétage de bretelles et les ballons dans le ciel!
Retour au futur de la
première escale naïve et gauche, car le voyage toujours est au présent. Foi de Jackyboy! Mais qu'est-ce que le présent? Qu'est-ce que le présent libre et fou? Dites-le moi!
Aux passagers et passagères, les nouveaux comme les anciens qui me font l'honneur et la grâce de me lire sur Train de nuit, je souhaite une belle journée ensoleillée. Sun Kiss et santé!