06 mai 2011

Fuite

Ton nom s’échappait
dans les labours d'automne
comme une vague qui se perd
dans le champ qui flamboie

un chien aboie au loin,
une corneille crache dans le ciel

cailloux mouillés dans l’écho
une perdrix tambourine
à l'orée de la forêt
et c'est la fin du jour
qui m'a mis à l'envers

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ô combien la beauté de ton âme me touche!
Merci,
Jo
xxx

Jack a dit...

Ô