Le Grand Slam de poésie 2011 va resurgir au Lion d'or dimanche et lundi prochain, et Train de nuit slamusera abondamment avant, pendant et après cet évènement de la parole qui est cette année encore présenté dans le cadre du FIL en collaboration avec Slamontréal.
Au demeurant, d'un point de vue montréalais surtout, mais pas exclusivement, Train de nuit est l'un des premiers blogues au Québec, sinon le premier, a avoir suivi avec passablement d'assiduité en mode Off (c'est-à-dire sans prétention et ad libitum) les soirées de la LIQS. Pour s'en convaincre, le lecteur peut consulter à loisir les archives de Train de nuit dans lesquelles on retrouve notamment des dizaines de photos. Puisque la LIQS fête son cinquième anniversaire cette année, ce sera mon plaisir de ressasser au cours de la semaine à venir quelques charbons ardents de ce jeune parcours du slam en terre québécoise qui maintient le cap malgré les hauts et les bas de la vie d'artiste!
Le public quant à lui est bien là, il se renouvelle, il aime se faire surprendre. C'est un lieu d'expression et d'écoute de la jeunesse (surtout), le slam. Il n'en existe pas tant que cela dans la société québécoise des lieux de libertés de la parole et de créations collectives.
Grand Slam 2010 au Lion d'or. Photo Jacques Desmarais. |
Si le temps me le permet - mes journées de travail sont toffes et parfois longues, mes soirées courtes et l'oiseau de nuit aime quand même rêver un petit peu - j'aimerais bien dire un mot sur le présent du slam au Québec qui, encore là, malgré la vie et ses vicissitudes, n'a jamais été aussi vivant et aussi diversifié. Le slam vient même de faire son entrée au cinéma dans Coteau Rouge!
Tout le monde sait cela : le grand laboureur de sillons slamiques en français au Québec s'appelle Ivy. Assisté de Sabine, il continue d'être à la barre de Slamontréal mois après mois. Il n'a jamais cessé de dire : « Allez et multipliez-vous! » Or l'année qui s'achève avec le Grand Slam va sans conteste passer aux annales comme une période charnière marquée par des succès remarquables comme la victoire à la Coupe du monde de David Goudreault en France, la prolifération, justement, des évènements en marge de la LIQC comme le Slam Jam Collectif au Bistrot de Paris (dorénavant au Divan Orange), l'apparition de nouveaux lieux de diffusion comme Radar et surtout la Slamille, l'agrandissement avec la participation d'une équipe à Rimouski, mais aussi une année avec quelques prunes plus sombres comme la décision de Slam Sherbrooke de se retirer de la LIQS.
Dans le contexte actuel, on peut très bien saisir la volonté de la LIQS de se recentrer sur la base du slam tel que forgé dans la Ville des vents par Marc Kelly Smith il y a une trentaine d'années. Voici que le Grand Slamitou de Chicago sera présent à Montréal pour une conférence le lundi 19 septembre. Nous ferons des pieds et des mains pour y être. Tout cela est à suivre.
Enfin, j'aurai le plaisir encore cette année d'être « poinçonneur de lilas » (déchireur de billets) à l'entrée du Lion d'or pour les deux rencontres du Grand Slam les 18 et 19 septembre. Ce qui veut dire que nous risquons peut-être de nous ivoire la bine. Au plaisir!
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et le Festival International de Littérature
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