Le registre des larmes
Registre
des larmes. Maudit chien de fusil! Ce jour-là, je m'en souviens que
trop bien, j'étais super content, hyper high : j'avais organisé le dîner
de Noël au bureau avec mon collègue Alain Brunet, pis on avait fait un
tabac; j'avais joué de l'harmonica, Sylvain du sax. Mais une fois
rentré à maison, peine extrême, noirceur totale, l'incompréhensible et
cruel massacre de la Poly! Reviré bout pour
bout. Des années plus tard, dans l’amphithéâtre de la même Poly, ma
fille Sarah, ing., participait à la cérémonie de la prise du jonc. Ému
au plus profond, j'ai pensé au deuil des parents des victimes qui
n'auront jamais pu éprouver la fierté que je ressentais. Grappe de
filles abattues à jamais dans nos mémoires blessées. Aujourd'hui, des
centaines de femmes, dont des rescapées de la tuerie, se sont rendues
manifester devant le Parlement à Ottawa pour dire à ce gouvernement de
fausses couilles et de nuques rougies par la régression mentale que le
projet d'abolition du registre des armes à feu est une erreur de
jugement, que c'est une insulte pour la dignité la plus élémentaire.
Bien humblement, je les appuie sans réserve. Comme disait le poète,
honte, honte à ces élus (y incluant quelques dinosaures de l'Opposition)
et aux sénateurs-marionnettes qui ont des taches de graisse sur la
conscience!
2 commentaires:
T'as vu le con(servateur)aux Communes ? Vraiment, c'est la désolation complète en ce pays qui n'est plus mon pays.
plus? ton pays.
pas! mon pays.
C'est désolant qu'on ne s'en soucie pas plus, chez le monde.
- SS
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