Par les rivets sonnants
des petits casseaux rouillés
de l'enfance aux touffes
de bouleaux blancs
de grenouilles gravissantes
de lièvres surprenants
de vaches
à ramener
au bercail
avec le boeuf
il y avait en sourdine
pas juste des petits poussins
en voie de percer le secret
de leur coquille
dans le silence
de la tasserie de foin
cancan de tambour solitaire
jeux de poussière avec le chien
par les chemins de gravelle
à coups de pied innocents
et chansons rebelles,
mais comment imaginer
et heureusement qu'on ne sait pas
le jour si tôt venu au souffle coupé
déboulant comme cordée de bois,
et pire que les échardes, les porcs-épics
les bêtes puantes
pire que les mouches de moutarde
sur la poitrine vibrante
comment au temps des joues rouges
se téléporter
plus loin que son nez
plus haut que ses jambes
aux artères fémorales découragées
aller simple bien simple
au pays de l'asteure
comme dirait le grand Michel,
nombril desséché
contrée sans blonde et sans baisers
sur le corps successif
en train de se noyer
dans un trou
de sueurs
nocturnes
de chutes Niagara
dans un lit cheap
guetté par en dessous
par des troupeaux de chacals
des hosties de tabernacle
de ganglions fuckés!
3 commentaires:
En économie poétique, il y a MXC qui me fait le plaisir de passer de temps en temps. Et ça donne un bonjour ensoleillé :
je dessinerai en catimini
les magnolias en fleurs
à l'ombre de l'échancrure
Texte de 2008 complètement remanié à la lumièere d'aujourd'hui. Je ne me résigne toutefois pas à éliminer le commentaire précédent qui signale le passage à Tain de nuit et dans mes courriels perso d'un poète & chansonnier d'Oka que j'admire au plus haut point : Michel X. Côté.
Texte à nouveau remanié aujourd'hui, 2 décembre 2016.
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