14 avril 2013

Ce Pellerin, Fred, dit : Il y a du sang dans les lilas


De mille en mille, ce conteur placoteux de grand chemin, cet échevelé du bout de sa lorgnette du conte où le diable se cache dans les détails, cet ardent lampion du monologue québécois avec les deux mains volantes dans la pâte épicée de Sol néologique et d'effluves cinglants à la Yvon Deschamps, ce très profond et solide petit bonhomme rural, là-bas, là-bas sur la montagne où il y avait des moutons blancs, avec du spontané dans la bouche, du littéraire mordant à la Jacques Ferron au coin de la dent, et surtout de l'espoir (viens-t'en donc belle rose du printemps), ce mécanicien-magicien-boulanger-coiffeur bourlinguant réussit toujours à me toucher. Les artisans sont mélomanes, dit-il.  Dans l'extrait qui suit, Fred est en France en mai 2012 où il déballe avec bonheur son plus récent spectacle : De peigne et de misère.



 

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Conteur joyeux
illusionniste
proche de l'impro
aux mots voyages
colorés et goûteux
très jubilatoire
en fin c'est avec son harmonica
que Fred souligne ce soupir
empli aussi de poésie.
à user sans modération

Anneau Nîmes