Entre les rêts de l'occupation
sous la porte close
des petites maisons
des petites maisons
la nuit océanne viendra
se glisser dans son moïse
se glisser dans son moïse
pour copuler
comme une lionne
qui danse
qui danse
par le dedans
de ses rives
de ses rives
brûlantes
avec les plis de poussière
et les fils d'ombre
comme des cercles
de salive qui coulent
le long des murs
de salive qui coulent
le long des murs
de la chambre
en disparition
en disparition
par les fuseaux furtifs
importés des montagnes
et des rivières
La boulangère de jadis
aux mains de levure
viendra sans chaperon
se pendre à la chemise
de l'origine
sous le ventre des lièvres
de l'origine
sous le ventre des lièvres
parmi les étoiles sauvages
les souris, les grenouilles
en fuite...
en fuite...
sur cette terre battue,
branlante
d'insomnie blues!
d'insomnie blues!
1 commentaire:
Chez vous
l'insomnie transcende.
Hier tard pour moi, écoute de
Coma, lu par Patrice Chéreau
texte de Guyotat
Aujourd'hui réveil
lecture de votre texte
associant des mots simples, musique d'antan
mais aussi l'éternité
décor des premiers âges à jamais inscrite dans ce présent.
Fulgurance qui vous donne encore force à dire, écrire, le sensible et fragile cachés souvent dans les couches les plus profondes, délaissés, oubliés par la plupart dans ce début de siècle si barbare.
mais Chut !!!le poète vient de
s'endormir
Anneaux Nîmes
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