29 janvier 2014

Parcours politique de Gordon Lefebvre

Témoignages de Gordon Lefebvre sur la convergence difficile de la gauche au Québec selon un parcours personnel qui va de la fin du duplessisme jusqu'à aujourd'hui. La clarté du propos est inspirante et s'inscrit dans de ce que j'appelle le mouvement de l'indépendance populaire du Québec.

Les trois vidéos produites par Raisons sociales valent de détour.

Quelques notes sur les engagements et implications de M. Lefebvre tirées des pages FB de Mémoire militante :


« Gordon Lefebvre a milité au au sein du Mouvement de libération populaire et du Parti socialiste du Québec (1965-1966), avant d'adhérer au RIN en 1966. Par la suite, il s'impliquera au sein de la CSN et du SCFP. 

Il fut [...] Coordonnateur à la Ligue des Droits et Libertés en 1979. En 1979, il devient Chargé de cours à l'Uqam et le restera jusqu'en 2004. Parallèlement, il fut militant actif au sein du SCCUQ et au Conseil central de Montréal. Il a également participé à la création du Rassemblement pour une alternative progressiste en 1997 et à l'Union des forces progressistes en 2002, puis à la fusion de l'UFP avec Option citoyenne pour jeter les bases de QS.
Il a [...] écrit [...]dans plusieurs journaux [...] : Chroniques, Spirale, La gauche, Presse-toi à gauche, La voie du Peuple, etc. »






http://raisons-sociales.com/pourquoi-raisons-sociales-2/

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Gordon le dit
très jeune, très vite, il a réalisé que l'engagement social est combat, rapport de force, il y consacre sa vie, constat aujourd'hui que tous les ingrédients sont là mais préférence est donnée à la continuité.

"je fais partie des peu de foi"
à 16 ans finit les luttes collectives, décision d'être juste témoin là où je suis, vivant au quotidien dans la cité attentive et réactive à tout ce qui ne serait de l'ordre du partage, ouverture et respect de l'humain.


Anneaux Nîmes

Jack a dit...

Oui, chacun pose sa brique à son rythme et il n'y a pas de motif tracé d'avance pour bâtir « l'économie » qui signifie la bonne tenue de la maison (ekos) commune. L'exemple de Gordon m'a toutefois frappé, lui qui avec quelques années de plus que moi a traversé un contexte familial difficile, puis est tombé dans sa jeunesse dans la «gogauche » des années 70-80, est devenu chargé de cours en science politique... Dans tout ce cheminement, on sent une continuelle remise en question, mais aussi une continuité, un talent pour comprendre clairement les enjeux, mais surtout l'humilité de mettre les mains à la pâte.

Anonyme a dit...

Bonjour à vous

hé oui
mettre les mains dans le cambouis
c'est bien sur indispensable et l'humilité de Gordon n'est pas à remettre en cause.
hier j'écoutais Pierre Juquin, syndicaliste et communiste qui a rédigé à l'époque avec d'autres JEUNES, rassembleurs, tous ceux qui se disaient près à gauche à prendre les rennes du gouvernement "le programme commun" et qui s'est vu le lendemain des accords, devant Georges Marchais, comme un gamin à recevoir une volée de bois vert et accepté ce dictat. Il n'y a pas à lui jeter la pierre, mais pour l'instant les leaders qui disent se mettre au service des hommes sont encore et peut être à jamais enclin à un désir de pouvoir balayant les élans soucieux eux de vouloir le meilleur pour l'humanité.

Reconnaissance j'ai pour eux bien sur, Gordon et Pierre d'avoir participé à essayer de faire avancé les choses , mais dieu que le désespoir après toutes ces années guettent le plus grand nombre qui se voient broyés au nom d'une révolution de la modernité, à quand l'éveil, l'aube d'une révolution sociale.
N'est-ce pas demain les élections Européennes, horizon couvert de nuages sombres !!!!
N'est-il pas temps que chacun se réveille, car à qui donc la responsabilité de ...

Anneaux Nîmes