13 avril 2014

Né rude

Il faut beaucoup d’esprit
pour faire une entrée en matière
l’inverse est tout aussi nécessaire
l’un dira aimer la pierre
le cœur le feu arrêté là
moi c’est l’oiseau fourmilier
qui picosse le bout de la nuit
pourtant si éphémère
celui qu’on ne voit pas
construire son nid
avoir des petits
et faire passer le jour surprenant
dans le menu grouillement
de sa faim millénaire.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

une si longue absence
pour un poème millénaire
cela vaut le coup
tout semble aller bien
à le dire, à le lire
l'entrée en matière
"Né rude"
vos mots là
simplicité de grand' appétit
fort réussi

nous, liseurs, loin
d’en être rassasiés

Anneaux Nîmes

Jack a dit...

Merci! Tout va bien. Il y a eu les élections, ma sortie du boulot, la fête de ma blonde...

Anonyme a dit...


merveille que ce quotidien là
il est à souhaiter à tous