18 juillet 2014

Blogue à part

Je retranscris le commentaire de l'ami René Merle publié dans son blogue le 17 juillet 2014 à propos de sa ligne éditoriale qui repose sur la persistance de tenir justement un blogue plutôt qu'une page FB ou un flux de tweets, mais qui se tient par choix aux aguets plutôt que dans la marre aux auto-nombrils et autres tapisseries du moi moi moi ad nauseam.


Aux aguets

Il y a des blogs d'une vacuité absolue, qui s'en tiennent et qui tiennent à nous faire part des faits et gestes de leurs auteurs. Nombrilisme assumé.
Il y en a aussi, beaucoup même, qui veulent faire état de connaissances, de points de vue, de réflexions. Aux aguets du sens du Monde comme il va, plutôt que de l'air du temps.
L'avantage (ou le ridicule) de ce second type de blogs, c'est que, en toute démocratie, et en essayant de voir plus loin que le bout de son nez, chacun peut dire la sienne, sans craindre d'endosser la posture de Monsieur "je vois tout, je sais tout, je comprends tout, et je vous l'explique". Plus que prosélyte, chacun est analyste et, pourquoi pas, oracle, au risque du plus évident narcissisme thérapeutique...
C'est dans ce droit fil que je m'exprime, évidemment. 
En pleine conscience de l'impossibilité d'aller pêcher, dans cet océan de points de vue, élaborés ou répercutés, autre chose en définitive que les pages de quelques unes / quelques uns que l'on connaît ou qui vous ont accroché. L'univers des blogs est aussi infini et de fait inaccessible que celui des galaxies.
En pleine conscience aussi de la ringardisation de l'entreprise, devant la généralisation et le triomphe des réseaux sociaux. J'en prends la mesure, moi qui n'ai ni page facebook ni messages à tweeter, et donc aucune entrée dans ce monde de l'instantané, de la concision, du clin d'œil ou de la polémique... Et aucune envie d'y entrer, quels que peuvent en être les aspects positifs de cette sociabilité élargie à tant d'Amis et tant de Followers (!)...


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