05 septembre 2014

Poésie québécoise actuelle

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Poésie québécoise actuelle : Denise Desaultels, Martine Audet, Jean-Marc Desgent.

Voici le texte publié par le Festival international de poésie de Trois-Rivières (1) :

« La poète montréalaise Denise Desautels est lauréate du Grand Prix Québecor pour son recueil Sans toi, je n’aurais jamais regardé si haut. Tableaux d’un parc publié aux Éditions du Noroît. Une bourse de 15 000 $ est offerte par Québecor (10 000 $) et le Festival International de la Poésie (5 000 $). En plus de son prix, Denise Desautels est invitée à participer aux dix jours du Festival, une valeur de 2000 $.

Denise Desautels signe ici un recueil fort, sans complaisance aucune. Dans une poésie en prose ample et maîtrisée, cette lettre d’une mère à son fils déploie une géographie du cœur qui entre en résonance avec l’histoire du parc La Fontaine. Le passage constant entre la mémoire familiale et la mémoire collective, le présent et le passé, l’ici et l’ailleurs, de même qu’entre l’écriture et les arts visuels, crée un lieu profondément habité.

Le jury tient à souligner l'excellente qualité de la production poétique de la saison littéraire 2013-2014. Il a reçu près d’une quarantaine d’ouvrages. Le jury a retenu comme finalistes les poètes suivants pour leurs livres 1) Des voix stridentes ou rompues, Martine Audet, nous donne à lire une écriture dépouillée, finement ciselée, qui nous fait pénétrer dans un corridor d’émotions en créant de petites esquisses ouvertes sur la vie intérieure. Sans chercher à produire d’effets stylistiques, la poète trace les contours d’une langue originale qui dessine un espace d’accueil pour le lecteur. 2) Ne calme pas les dragons, Jean-Marc Desgent, nous fait entendre une poésie du cri, une poésie dure et lucide qui nous saisit, nous ébranle, questionne la place de l’individu dans le monde actuel par un travail où le vers est découpé au scalpel. Le poète témoigne ainsi de sa présence au réel en ne nous ménageant pas plus qu’il ne se ménage.

Le jury de la saison 2013-2014 était constitué de Louise Dupré, poète, professeure et gagnante du Grand Prix Québecor du FIP 2011, Stéphane Despatie, poète ainsi que de Jacques Boulerice, poète. »

1) En écrivant Trois-Rivières, un éclat de rêve de la nuit passée m'est revenu. À l'étranger, je ne sais où, quelqu'un a mentionné le nom de cette ville inconnue...

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