Quand un mouvement se lance des roches à lui-même, on ne peut généralement pas escompter la joie et faire avancer sa cause. On compte plutôt les morts. Je repense en ces moments-là à l'exigeante rigueur d'une Madeleine Parent qui n'a jamais sacrifié l'objectif de l'unité syndicale et politique malgré les intérêts des parties en cause, les egos, la spontanéité, la complexité des enjeux, les cultures différentiées... Bref, je suis de ceux qui saluent les étudiants qui ont le courage de lutter contre l'austérité et les dogmes du gouvernement Couillard élu il y a un an pile et je n'ai aucune compétence pour juger des décisions internes de l'ASSÉ en particulier. Mais je m'interroge sur la suite de ce « Printemps 2015 » dans les boquettes de la répression. À suivre.
On trouvera deux papiers assez durs envers les étudiants dans Le Devoir d'aujourd'hui, 7 avril 2015, sous la plume de Josée Boileau et celle de Jean-François Nadeau.
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