28 juin 2015

Pierre Curzi au 21e



Les interviews de fond à la radio et sur le web de Michel Lacombe à son 21e sont toujours amples et d'un vif intérêt. Au retour de ma cambrousse hier soir en auto, j'ai pu suivre avec bonheur la radiodiffusion de la rencontre avec Pierre Curzi, comédien, syndicaliste à l'Union des artistes et homme politique, « homme de principes » pour reprendre le titre de l'interview qui date d'avril 2015.

À mi-chemin de l'entrevue, vers 28.50 (cf. le site de Rado-Canada), Curzi remémore sa rencontre marquante avec le cinéaste Glles Carle (1928-2009) qui lui a tout appris du langage cinématographique. Puis, le comédien rappelle que le réalisateur des Plouffe, ce « grand professeur de liberté » comme le dira Lacombe, s'intéressait au plus près à la poésie. Il a cofondé avec Miron et d'autres camarades les éditions de l'Hexagone en 1953. Et l’on saisit d'autant le souffle qui anime Chloé Sainte-Marie, la muse rousse et flamme de Carle, en cette saison de À la croisée des silences.

Je relève à main levée le plus fidèlement possible ces quelques extraits de Curzi : « [...] tu te rends compte qu'être dans l'univers de la poésie, c'est profondément vivifiant et révolutionnaire. [...] Je pense que la poésie, c'est porteur de rêves et d'énergies, et c'est extraordinairement dynamique. [...] Les veines de la poésie, c'est les grandes veines de la société, c'est les grandes veines du comportement humain. »   
       

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