13 juillet 2015

Mémoire, Doloré mon père

Cultivateur. Ce n'est pas un titre, mais c'est un beau nom souvent encore transmis, de loin en loin, en terreau familial; ne le porte pas qui veut, car c'est aussi une vocation exigeante, un métier millénaire qui a toujours été dur, né d'une révolution quelque part en Irak, paraît-il. Mon père Doloré était producteur laitier et acériculteur. Il était progressiste, s'est impliqué dans son milieu, croyait en l'éducation pour tous. Il nous a quittés bien trop jeune à 54 ans le 13 juillet 1965. Douce est sa mémoire et ses champs à la ferme sont toujours vivants.



Photo coll. Huguette Desmarais. À droite en habit matelot, Doloré enfant  avec ses frères Donia et  Léo.
Photo feu Simone Desmarais, 1955.  Doloré et son Plymouth 1952.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Je ne cesse de penser à ce mot de cultivateur dont l'œuvre, la cultivature, est moins économique que l'agriculture. jean paul damaggio

Jack a dit...

La cultivature, je retiens ce mot!
Avec le mot maraîcher, il faudrait aussi ressaisir la géographie et la topologie des significations, jusqu'à inclure cette bulle personnelle qui confère le sens de mon nom même : la maison près des marais.