05 mars 2016

Pour faire signe


Ce matin, un oiseau intense de l'espèce des fabliers me semblait bien préoccupé par le temps qui advient. Ça m'a désaltéré d'entendre les éclisses de son chant de paruline. Plutôt de troglodyte. Je ne le sais pas. Mais le message était clair comme bonjour : les sucres sont proches! Puis, à travers la fenêtre qui est sale de toutes les saisons de la ville, j'ai vu scintiller les frais bourgeons sauges du magnolia. Chants de mars à profusion.

Photo JD., Montréal, 4 mars 2016.

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