02 août 2016

Passage à gué

Juillet s'en ira sans faire de bruit à la recherche de son passage au fil des jours perdus, il est 20 h 40, le vert forêt migre au noir sur fond rose et tendre violet gris qui vocalise devant le miroir en attendant l'apparition de la Grande Ourse. Quelque part dans le maquis du lac Proust, les inséparables amoureux s'imprègnent en silence du couchant. À minuit passé, ce couple princier de Huarts prendra l'écho à témoin. La nuit chavirera. Il n'y pas de chants plus beaux au coeur de l'été. Mon coeur, nous serons remués comme au plus profond de l'éblouissement.


Photo Jacques Desmarais, lac Proust, 31 juillet 2016.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

respiration
qui se voudrait sans prétention
juste à l'écoute et pourtant
merveille l'association
boulversante
sueur de tant du réel instant
imaginez l'ami si vous
donniez en plus
voix à vos mots
chavirez en ouvrant la porte
incapable nous en serions
à venir si vite
vous tirer notre chapeau




Jack a dit...

ô ô, merci!
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