Après nous le déluge, comme le clame Peter Sloterdijk? N’ayant pas lu ni effleuré les « callapsologues » en vogue (Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle...), beaucoup de fils à rattraper en ce qui me concerne. J’apprécie néanmoins ce travail critique de Daniel Tanuro retroussant ici des dérapages à gogo qui frétillent à l’enseigne de l’extrême-droite et du n’importe quoi régressif, alors que, sur le seul plan de l’écologie, les solidarités multiples et l’effort de raison exigent tant d’énergies pour comprendre et se sortir de notre façon de vivre dans les sociétés du capitalisme avancée. Question de climat! Humble lecteur, il m’importe de distinguer dans la discussion la nécessaire décroissance conviviale d’avec les pyromanes du no future. En passant, j’aime beaucoup l’exergue citant Ernst Bloch et ne lirai plus Carl Jung avec les mêmes yeux.
« Le regard tourné vers l’avant est d’autant plus pénétrant qu’il est conscient. L’intuition, authentique, se veut nette et précise. Ce n’est que si la raison se met à parler que l’espérance, vierge, de toute fraude, recommence à fleurir. »
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