16 mai 2006

Camarades radio!


Ce n'était pas l'annonce de notre émission à Radio Centre-ville, 102,3. Un jour, par la fente d'un clic de souris, je vous ferai voir l'affiche qui était nôtre avec un Coltrane en gros plan, songeur, son sax posé latéralement comme un train...

Mais on remarquera que nous étions dans le même sillon, sur la même fréquence! Je parierais qu'il s'agissait d'une émission de jazz. Ou de poésie.

En tous les cas, Jacques Layani est le biographe d'Albertine Sarrazin et l'auteur de poèmes. Il a beaucoup publié sur et autour de Léo Ferré. C'est une voie ferrée.

Dans Le Cortège, un beau texte hommage, on peut lire :

«Fantômes mêlés, tremblants, silencieux, vivants et morts, dans la nuit d'un souvenir qu'on s'efforce de rendre présent, transparent. Regardez. Faites attention, voici Rutebeuf, Cecco, Villon, Ronsard, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Laforgue, Apollinaire, Ribemont-Dessaignes, Baër, Aragon, Seghers, Bérimont, Pavese, Caussimon.» (http://perso.wanadoo.fr/scl/lecortegelayani.htm)

C'est chouette les connivences, les complicités invisibles, l'impro sur un même thème.

A+

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour,

Amusant que nous nous soyons rencontrés ainsi. Cette radio était une petite station locale, en banlieue parisienne, qui émettait à... vingt kilomètres. On avait fait cette petite émission, habituellement consacrée à la littérature, avec quelques disques. L'animateur s'appelait (et s'appelle sans doute toujours) Didier Boulot et, malgré son nom, il était chômeur.

Amicalement,

Jacques Layani.

Jack a dit...

Cher Jacques Layani,

La bouteilles lancées à la mer, vous y croyez? Quel bonheur que vous ayez fait écho à ce M. Boulot et à ce lointain Train de Nuit d'un petit quartier. Voyez, il a fini par enjamber l'Atlantique et nous a fait nous rencontrer! Dès que je le peux, j'irai visiter plus avant votre site. Au plaisir.

Anonyme a dit...

Pour ça, Internet est quelque chose de fantastique. Il lui sera beaucoup pardonné pour avoir permis des rencontres totalement improbables. Et ce n'est certainement pas fini !