18 mai 2006
De Mr Train à M. Rieu
Comment pouvait-on passer à côté de John Coltrane?
J'ai écouté Love Supreme pour la première fois par un beau jour de printemps. C'était sublime. C'est devenu quasi un rituel. Je fais mes Pâques, je résurrectionne avec ces rivières de sax. Il s'adonne que j'ai à nouveau replongé dedans l'autre semaine. Coltrane, soleil fragile, savant qui interpelle et dérange.
Sylvain avait fait faire des t-shirts pour laisser un souvenir à un invité de marque : Yannick Rieu. On l'avait interviewé une bonne heure tout en présentant son premier album. Il était accompagné de sa blonde de l'époque, Mikita ou Nikita, je ne sais plus. Elle avait lu en ondes des poèmes teintés de japonnerie sur des musiques de Yannick. C'était très beau.
La discographie témoigne de la persistance de ce musicien introspectif, lyrique, un maître de l'impro, un chercheur de passerelles et de son ultime. Il y a du Coltrane dans ses poumons.
Voici les titres que je connais de Rieu comme leader :
In the Myth (1992)
Sweet Geom (1994)
What is the color of love (1995)- Félix meilleur album jazz en 1996.
Little Zab (1999) - À nouveau le Félix du meilleur album jazz.
Little Zab II (2001)
Non Acoustic projet (2002)
I is Memory (2005)
Il en a soufflé des montagnes de notes un peu partout sur le globe, ce saxo ténor et soprano, depuis que Downbeat, en 1988, l'a classé parmi les 20 joueurs de sax les plus prometteurs au monde. La promesse a été tenue.
Il sera au Gesu en double trio, le 30 juin, à 18h00, dans le cadre du FIJM. Si j'ai bien lu, il sera cette année le récipiendaire du prix Oscar Peterson!
Avant cela, il donnera un concert en quartet dans une grande capitale du jazz, Paris-jazz, le 31 mai 2006 au DUC DES LOMBARDS... Si j'avions les ailes d'un ange...
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