En attendant les photos des jazz band (n'est-ce pas Sylva.? - he m'appelle coco, j'peux bien l'appeler Sylva.!), voici un petit topo apéro Off de votre humble serviteur publié dans Voir.ça en date du 26 novembre.
Soirée Off jazz mémorable
En ce jeudi si doux du 23 novembre, c'était encore au temps des jazzmen et des trombones qui dégoulinaient littéralement sur la scène du Plaza. Et encore, les six trombonistes de Richard Gagnon, c'était d'entrée de jeu de cette mémorable soirée de jazz mur à mur. Voici quelques impressions qui ne prétendent pas tout dire. Le solide quartet d'André Leroux avait auparavant parti le bal avec le toujours inspiré Frédéric Alarie. Puis le glorieux Ivanhoe Jolicoeur et son Bathyscaphe ont joué de corps, mélodieusement serré. Très bons. La voie était ouverte pour le concentré Dave Turner qui s'est appliqué, paupières clauses, à esquisser des prières de grandes étoiles rouges très blues qui montent haut dans le firmament lyrique du saxo. J'ai apprécié le jeu brillant du batteur Claude Lavergne. Yannick Rieu? Il a dû hélas se décommander à la dernière minute. Sauf erreur, au pied levé, ce sont les «frères» Fortin-Léveillé qui sont venus embraser la scène avec leurs airs de guitares à grandes coques. Simplicité, complicité, jeu impeccable. On se serait cru dans un cabaret enfumé très creux en quelque rêve où personne ne se pince, sauf les guitaristes bien sûr... Enfin, autour de minuit, il fallait attendre les jeunes du Erik Hove Quartet (Erik Hove, saxo, John Roney - époustouflant au piano, Adrian Vedady, contrebasse et Isaiah Cecccarelli à la batterie). Je le dis comme je le pense : l'étoile de la soirée pour l'improvisation libre revient à ces petits diables qui ont joué d'une traite du Miles et du je ne sais pas trop quoi avec brio et humour. Magnifique jeune ensemble qui prouve par quatre que les artistes du jazz québécois ont non seulement de la maturité dans les oreilles mais aussi, que ça frétille dans les orteils des plus jeunes. Oliver Jones avait un engagement au Corona le même soir. Cela explique peut être pourquoi le Plaza n'était pas rempli. Musique et solidarité ont tout de même tenu la promesse d'un grand bonheur pour les jazzeux.
Soirée Off jazz mémorable
En ce jeudi si doux du 23 novembre, c'était encore au temps des jazzmen et des trombones qui dégoulinaient littéralement sur la scène du Plaza. Et encore, les six trombonistes de Richard Gagnon, c'était d'entrée de jeu de cette mémorable soirée de jazz mur à mur. Voici quelques impressions qui ne prétendent pas tout dire. Le solide quartet d'André Leroux avait auparavant parti le bal avec le toujours inspiré Frédéric Alarie. Puis le glorieux Ivanhoe Jolicoeur et son Bathyscaphe ont joué de corps, mélodieusement serré. Très bons. La voie était ouverte pour le concentré Dave Turner qui s'est appliqué, paupières clauses, à esquisser des prières de grandes étoiles rouges très blues qui montent haut dans le firmament lyrique du saxo. J'ai apprécié le jeu brillant du batteur Claude Lavergne. Yannick Rieu? Il a dû hélas se décommander à la dernière minute. Sauf erreur, au pied levé, ce sont les «frères» Fortin-Léveillé qui sont venus embraser la scène avec leurs airs de guitares à grandes coques. Simplicité, complicité, jeu impeccable. On se serait cru dans un cabaret enfumé très creux en quelque rêve où personne ne se pince, sauf les guitaristes bien sûr... Enfin, autour de minuit, il fallait attendre les jeunes du Erik Hove Quartet (Erik Hove, saxo, John Roney - époustouflant au piano, Adrian Vedady, contrebasse et Isaiah Cecccarelli à la batterie). Je le dis comme je le pense : l'étoile de la soirée pour l'improvisation libre revient à ces petits diables qui ont joué d'une traite du Miles et du je ne sais pas trop quoi avec brio et humour. Magnifique jeune ensemble qui prouve par quatre que les artistes du jazz québécois ont non seulement de la maturité dans les oreilles mais aussi, que ça frétille dans les orteils des plus jeunes. Oliver Jones avait un engagement au Corona le même soir. Cela explique peut être pourquoi le Plaza n'était pas rempli. Musique et solidarité ont tout de même tenu la promesse d'un grand bonheur pour les jazzeux.
1 commentaire:
Wow, ça avait l'air bon!
Passe par chez nous, y a une surprise pour le conducteur de la locomotive :)
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