Salvador, 13 février 2007
On s'est fait pogné pas à peu près par la pluie Rita et moi, en fin d'aprés-midi. Rita avait une réunion au Théâtre Castro Alves (cf. la localisation satellite en gros plan), la plus grande salle de spectacle à Salvador où Rita a déjà joué comme comédienne.
Pendant ce temps, j'ai arpenté les rues avoisinant l'avenue de Sète. Ribambelle de petits commerces, de bars exigus et tonitrunants, d'hôtels un peu dépeinturés comme le Santiago. J'ai acheté ici et là des petits gâteaux très sucrés, un sac de fèves (sorte de bines plus brunettes que les nôtres, j'adore), une livre de figues en pain enveloppée comme la jaquette d'un livre avec des feuilles de bananier, selon Rita. On dirait de la paille pressée. C'est "natural" m'a dit le marchand. Rita n'aime pas les figues. J'vas en avoir ben trop! Mais ça devrait faire un peu "rexlaxx" à mon système. Excusez-moi pour la confidence.
J'ai des photos de toutes ces périgrinations. Mais le câble de Claudio n'est pas compatible avec mon appareil. Faudra que je m'en trouve un avant de déborder.
Autre parenthèse perso. J'ai aussi acheté des aspirines dans une pharmacie. J'en ai avalé 4 ou 5 sur 12 au cours de la journée. J'ignore ce qu'il se passe. J'ai les deux pieds enflés comme des raquettes! Pourtant la neige ne me manque pas! C'est la première fois de ma vie que j'ai cela. Habituellement, c'est ma tête qui enfle. Conséquence du long trajet en avion? Stress d'avoir conduit le catamaran alors que je forçais autant des jambes que du bras? Si cela persiste, je vais montrer cela à Claudio qui est médecin lorsqu'il reviendra. En attendant, là, maintenant, j'écris les pieds dans un plat. D'eau.
J'ai demandé à un quatuor de poissonniers en train de zigouiller dehors, sur le bord de la rue, des petits et des moyens poissons gris bleu, si je pouvais "tira photo"? Ils disent comme nous : tirer le portrait. Je le demande presque toujours. Je suis un touriste respectueux. Jusqu'à maintenant, tout le monde m'a dit oui avec le sourire et un grain de fierté. C'est arrivé même à trois reprises que des personnes me demandent de se faire photographier! Les arrangeurs de poissons eux m'ont dit un gros non avec des couteaux dans les yeux et dans les mains! Ou plutôt si, mais à la condition que je leur donne des dollars. Mais comme le monsieur prononçait "dora", j'avais compris sans comprendre. Parle-t-il de doré? J'ai dit que je venais du Canada (le mot Québec ici, c'est compliqué) pour me démêler d'un étatsunien. Le leader du groupe s'en foutait comme de son dernier agrès de pèche rouillé. C'était beau pourtant cette scène en pleine rue de quatre bonhommes coupaillant du poisson sur une table noirâtre imbibée de jus depuis des milliers de marées. J'ai poursuivi mon chemin sans rien dire, quasiment jusqu'au bout de la rue. J'étais un peu en maudit et sonné par l'agressivité inattendue que j'avais déclenchée. Pis là, au lieu de comprendre que ces gars-là travaillent dur, sont peu fortunés , comme m'a dit Rita, et qu'ils peuvent être rébarbatifs à l'idée de poser pour les millers de touristes qui déferlent ici, au lieu de rester un touriste cool, de loin, j'ai pris un cliché dans la direction de mes amis. Or, il me semble avoir entendu une grosse voix crier : Dora! Dora!!
Ce ne serait pas ma seule niaiserie de la journée. Mais avant d'y venir, à la nonounerie et au déluge qui l'a provoquée, je complète mon tour de quartier en disant deux petites choses. D'abord, nous sommes à l'avant-veille du Carnaval. Cela veut dire que partout des ouvriers s'affairent à mettre la main finale à la contruction des infrastructures. Il y a de grandes estrades qui bordent toutes les avenues où passeront les "Mardis-Gras". C'est très impressionnant. Pour quiconque a vu ériger le site du Festival de Jazz de Montréal, il faut multiplier contre-plaqués, clous, échafaudages d'acier, etc., par au moins 200. Big et un tantinet épeurant!
Parlant de biggerie, j'ai aussi marché dans un parc où j'ai vu, à côté d'un palmier africain assez haut merci, le plus immense arbre jamais vu de toute ma vie. Je chercherai le nom de cet arbre puisque je j'ignore. Je l'avais aperçu déjà de l'autobus quand nous sommes arrivés. Rita ne sait pas non plus. Mais j'ai des photos. L'auguste gros arbre m'avait donné la permission!
Nous devions nous revoir à 15h30 à l'avant du théâtre, près de la rue. Je suis arrivé un peu à l'avance. Je ne m'attendais pas à voir Rita si tôt. Je me suis avancé vers la porte d'entrée principale. Cet endroit est surplombé d'un immense triangle inversé qui est tout en béton. Presque aussitôt, il s'est mis à pleuvoir intensément et le vent charriait des rideaux de pluie. Je me suis mis à l'abri sous le gros triangle. J'étais persuadé que Rita sortirait par la grande porte en face de moi. Or sa réunion était ailleurs dans le petit théâtre...
Voyant l'heure passer, je suis allé vérifier deux fois sous la pluie, pas de Rita. Nous nous sommes finalement retrouvé vers 16h15. Rita attendait inquiéte sous un parapet assez haut qui ne l'a mettait pas vraiment à l'abri. Aussi bien dire que nous étions trempés comme des lavettes. J'ai dit : desculpar! J'ai dit : on rentre en taxi. On en trouve un à proximité. Il tombe toujours des cordes. La pluie est chaude ici. Ça interpelle différemment qu'une pluie froide qui rentre dans les os. "Nous ne sommes jamais préparés pour ce genre de pluie", dit Rita. Mais le chauffeur de taxi, les pieds au sec, n'a pas voulu de nous! Trop lavettes à son goût! Nous avons été quittes pour grimper dans un autobus qui fut vitement bondé. Paqueté!
Faut voir tout ce peuple à l'heure de pointe qui attend aux arrêts! Un métro de surface est en construction. Mais ce n'est pas pour demain matin. Un problème de corruption retarde les travaux. Toujours est-il qu'il n'y a pas assez de bus pour fournir et beau temps, mauvais temps,c'est toffe à tous les jours.
Malgré l'attente, les autobus qui passent au nez parce que débordant, la noirceur qui descend en courant avant que sonne 18h00, malgré tout, Rita, je vois dans les filées des gens qui sourient! Rita répond :"Oui, c'est vrai. Les Bahianais travaillent dur mais ils sourrient tout le temps."
Les scènes que j'ai vues ce soir, surtout, ne jamais tenter de les exporter à Montréal à moins de vouloir faire bouillir la rage et l'émeute à tous les jours que le bon Dieu amène.
Mais par contre, ajoute Rita, tu vois, pendant qu'on observe le sourire, la vivacité des gens, la spontanéité, tous les étrangers remarquent cela, il y des problèmes sociaux pesant, des disparités, et une telle violence. Ça ne peut-être que des monstres, qu'on se dit. Mais ils existent. Ici!"
Nous sommes arrivés vers 18h15!
J'insiste pour dire encore un mot sur Vinicius. Un critique lui a déjà fait savoir qu'il niaisait, perdait son temps en pacotilles alors qu'il avait tout pour devenir le plus grand poète brésilien. Ce à quoi il a répondu que la gloriole ne l'intéressait pas. "Composer une jolie chanson, être avec une jolie femme, c'est cela ma poésie."
Ce géant arpenteur de mélodies, de vers et de braises de coeur s'adonnait aussi abondemment à la bouteille. Il a dit : "le whisky est le meilleur ami de l'homme. Le whisky, c'est du chien en bouteille."
J'ai vu ce soir le film (DVD) de Miguel Faria Jr intitulé simplement Vinicius (2005). Ce document important ouvre toute grande la porte de la maison brésilienne moderne. Plus loin ou mieux, avant la musique et la poésie fine, légère et profonde de Moraes, il y a la vie toute crue, les larmes et la mer, le sourire entreprenant, la foi en l'amitié, l'amour aux quatre-vents. Moraes, enfant de bonne famille, diplomate de carrière, est un génie, cela ne fait aucun doute. Mais sa grande force est d'avoir passionnément remué le sol et le soleil du Brésil avec une larme de sucre de la Nouvelle-Orléans, rejoignant ainsi le coeur des peuples métissés de ce pays. Il se disait le plus negro des hommes blancs.
Cette façon d'être, de souffrir en souriant, de vivre avant d'être content, d'aimer profondément, de ne pas laisser tomber ses amis, tous ces traits, je vous le dis, sont reconnaissables dans la rue, chez les gens que je rencontrent ici, surtout quand passe dans les yeux une petite touche de bossa-nova.
On s'est fait pogné pas à peu près par la pluie Rita et moi, en fin d'aprés-midi. Rita avait une réunion au Théâtre Castro Alves (cf. la localisation satellite en gros plan), la plus grande salle de spectacle à Salvador où Rita a déjà joué comme comédienne.
Pendant ce temps, j'ai arpenté les rues avoisinant l'avenue de Sète. Ribambelle de petits commerces, de bars exigus et tonitrunants, d'hôtels un peu dépeinturés comme le Santiago. J'ai acheté ici et là des petits gâteaux très sucrés, un sac de fèves (sorte de bines plus brunettes que les nôtres, j'adore), une livre de figues en pain enveloppée comme la jaquette d'un livre avec des feuilles de bananier, selon Rita. On dirait de la paille pressée. C'est "natural" m'a dit le marchand. Rita n'aime pas les figues. J'vas en avoir ben trop! Mais ça devrait faire un peu "rexlaxx" à mon système. Excusez-moi pour la confidence.
J'ai des photos de toutes ces périgrinations. Mais le câble de Claudio n'est pas compatible avec mon appareil. Faudra que je m'en trouve un avant de déborder.
Autre parenthèse perso. J'ai aussi acheté des aspirines dans une pharmacie. J'en ai avalé 4 ou 5 sur 12 au cours de la journée. J'ignore ce qu'il se passe. J'ai les deux pieds enflés comme des raquettes! Pourtant la neige ne me manque pas! C'est la première fois de ma vie que j'ai cela. Habituellement, c'est ma tête qui enfle. Conséquence du long trajet en avion? Stress d'avoir conduit le catamaran alors que je forçais autant des jambes que du bras? Si cela persiste, je vais montrer cela à Claudio qui est médecin lorsqu'il reviendra. En attendant, là, maintenant, j'écris les pieds dans un plat. D'eau.
J'ai demandé à un quatuor de poissonniers en train de zigouiller dehors, sur le bord de la rue, des petits et des moyens poissons gris bleu, si je pouvais "tira photo"? Ils disent comme nous : tirer le portrait. Je le demande presque toujours. Je suis un touriste respectueux. Jusqu'à maintenant, tout le monde m'a dit oui avec le sourire et un grain de fierté. C'est arrivé même à trois reprises que des personnes me demandent de se faire photographier! Les arrangeurs de poissons eux m'ont dit un gros non avec des couteaux dans les yeux et dans les mains! Ou plutôt si, mais à la condition que je leur donne des dollars. Mais comme le monsieur prononçait "dora", j'avais compris sans comprendre. Parle-t-il de doré? J'ai dit que je venais du Canada (le mot Québec ici, c'est compliqué) pour me démêler d'un étatsunien. Le leader du groupe s'en foutait comme de son dernier agrès de pèche rouillé. C'était beau pourtant cette scène en pleine rue de quatre bonhommes coupaillant du poisson sur une table noirâtre imbibée de jus depuis des milliers de marées. J'ai poursuivi mon chemin sans rien dire, quasiment jusqu'au bout de la rue. J'étais un peu en maudit et sonné par l'agressivité inattendue que j'avais déclenchée. Pis là, au lieu de comprendre que ces gars-là travaillent dur, sont peu fortunés , comme m'a dit Rita, et qu'ils peuvent être rébarbatifs à l'idée de poser pour les millers de touristes qui déferlent ici, au lieu de rester un touriste cool, de loin, j'ai pris un cliché dans la direction de mes amis. Or, il me semble avoir entendu une grosse voix crier : Dora! Dora!!
Ce ne serait pas ma seule niaiserie de la journée. Mais avant d'y venir, à la nonounerie et au déluge qui l'a provoquée, je complète mon tour de quartier en disant deux petites choses. D'abord, nous sommes à l'avant-veille du Carnaval. Cela veut dire que partout des ouvriers s'affairent à mettre la main finale à la contruction des infrastructures. Il y a de grandes estrades qui bordent toutes les avenues où passeront les "Mardis-Gras". C'est très impressionnant. Pour quiconque a vu ériger le site du Festival de Jazz de Montréal, il faut multiplier contre-plaqués, clous, échafaudages d'acier, etc., par au moins 200. Big et un tantinet épeurant!
Parlant de biggerie, j'ai aussi marché dans un parc où j'ai vu, à côté d'un palmier africain assez haut merci, le plus immense arbre jamais vu de toute ma vie. Je chercherai le nom de cet arbre puisque je j'ignore. Je l'avais aperçu déjà de l'autobus quand nous sommes arrivés. Rita ne sait pas non plus. Mais j'ai des photos. L'auguste gros arbre m'avait donné la permission!
Nous devions nous revoir à 15h30 à l'avant du théâtre, près de la rue. Je suis arrivé un peu à l'avance. Je ne m'attendais pas à voir Rita si tôt. Je me suis avancé vers la porte d'entrée principale. Cet endroit est surplombé d'un immense triangle inversé qui est tout en béton. Presque aussitôt, il s'est mis à pleuvoir intensément et le vent charriait des rideaux de pluie. Je me suis mis à l'abri sous le gros triangle. J'étais persuadé que Rita sortirait par la grande porte en face de moi. Or sa réunion était ailleurs dans le petit théâtre...
Voyant l'heure passer, je suis allé vérifier deux fois sous la pluie, pas de Rita. Nous nous sommes finalement retrouvé vers 16h15. Rita attendait inquiéte sous un parapet assez haut qui ne l'a mettait pas vraiment à l'abri. Aussi bien dire que nous étions trempés comme des lavettes. J'ai dit : desculpar! J'ai dit : on rentre en taxi. On en trouve un à proximité. Il tombe toujours des cordes. La pluie est chaude ici. Ça interpelle différemment qu'une pluie froide qui rentre dans les os. "Nous ne sommes jamais préparés pour ce genre de pluie", dit Rita. Mais le chauffeur de taxi, les pieds au sec, n'a pas voulu de nous! Trop lavettes à son goût! Nous avons été quittes pour grimper dans un autobus qui fut vitement bondé. Paqueté!
Faut voir tout ce peuple à l'heure de pointe qui attend aux arrêts! Un métro de surface est en construction. Mais ce n'est pas pour demain matin. Un problème de corruption retarde les travaux. Toujours est-il qu'il n'y a pas assez de bus pour fournir et beau temps, mauvais temps,c'est toffe à tous les jours.
Malgré l'attente, les autobus qui passent au nez parce que débordant, la noirceur qui descend en courant avant que sonne 18h00, malgré tout, Rita, je vois dans les filées des gens qui sourient! Rita répond :"Oui, c'est vrai. Les Bahianais travaillent dur mais ils sourrient tout le temps."
Les scènes que j'ai vues ce soir, surtout, ne jamais tenter de les exporter à Montréal à moins de vouloir faire bouillir la rage et l'émeute à tous les jours que le bon Dieu amène.
Mais par contre, ajoute Rita, tu vois, pendant qu'on observe le sourire, la vivacité des gens, la spontanéité, tous les étrangers remarquent cela, il y des problèmes sociaux pesant, des disparités, et une telle violence. Ça ne peut-être que des monstres, qu'on se dit. Mais ils existent. Ici!"
Nous sommes arrivés vers 18h15!
J'insiste pour dire encore un mot sur Vinicius. Un critique lui a déjà fait savoir qu'il niaisait, perdait son temps en pacotilles alors qu'il avait tout pour devenir le plus grand poète brésilien. Ce à quoi il a répondu que la gloriole ne l'intéressait pas. "Composer une jolie chanson, être avec une jolie femme, c'est cela ma poésie."
Ce géant arpenteur de mélodies, de vers et de braises de coeur s'adonnait aussi abondemment à la bouteille. Il a dit : "le whisky est le meilleur ami de l'homme. Le whisky, c'est du chien en bouteille."
J'ai vu ce soir le film (DVD) de Miguel Faria Jr intitulé simplement Vinicius (2005). Ce document important ouvre toute grande la porte de la maison brésilienne moderne. Plus loin ou mieux, avant la musique et la poésie fine, légère et profonde de Moraes, il y a la vie toute crue, les larmes et la mer, le sourire entreprenant, la foi en l'amitié, l'amour aux quatre-vents. Moraes, enfant de bonne famille, diplomate de carrière, est un génie, cela ne fait aucun doute. Mais sa grande force est d'avoir passionnément remué le sol et le soleil du Brésil avec une larme de sucre de la Nouvelle-Orléans, rejoignant ainsi le coeur des peuples métissés de ce pays. Il se disait le plus negro des hommes blancs.
Cette façon d'être, de souffrir en souriant, de vivre avant d'être content, d'aimer profondément, de ne pas laisser tomber ses amis, tous ces traits, je vous le dis, sont reconnaissables dans la rue, chez les gens que je rencontrent ici, surtout quand passe dans les yeux une petite touche de bossa-nova.
7 commentaires:
ah, oedipe ! Mes amis aussi ont eu le pied qui enfle dans le désert...
c'était paraît-il un champignon, je n'ose même plus sortir de chez moi !
Mais, vous êtes en train de raté l'hiver ! C'est la tempête de neige aujourd'hui ! Juste au sud de vous, y'a mon cousin qui étudie la physique, a buenos aires. Otro idioma... Chanceux ! il est comment le ciel austral (en ville y doit pas avoir d'étoile jaja)?
(Quelle incohérence !)
Oh, hé oh ! http://le-t-rex.blogspot.com/
allez voir ! Nous fondons une revue tirée seulement à une vingtaine d'exemplaires, avez vous de courts textes à nous prêter ? Vous n'êtes pas obligé de les signer jajaja
En tout cas.
On s'amuse...
Bon soleil (bonne semaine, bon t-rex !)
ay, ay !
ay! Tex.. Ben-vido ou vida! Mais jajaja, ça ressemble à la langue de M. Dunn? Pour la tempête, je sais, mon épouse m'a écrit: New Work est enseveli! Montréal va spiner. Pompéi se les casse. Beau désert blanc, enfance de crémones ranimées, écho des paillettes bleu et or dans le vent, sous le soleil. Le soleil! Selon Claudio, c'est plutôt une insolation qui m'a fait clocher par en-dedans. Ça va mieux. Je viens de courir 1 km. Les zétoiles? Je les ai observées sur la mer au crépuscule. Je m'attendais à voir un autre ciel. Me semble que la grande ourse penchait comme d'habitude... Pour les textes, c'est muito gentil. J'irai voir et verrai si j'ai quelque chose qui adonne. Ciao!
Amigo!
Contente de te ver tão animado!
Continua mandando!
A gente olha de longe...
Com vontade e saudades!
Abraço.
Abraço too.
Putain, t'es vraiment un sacré chroniqueur. Moi qui suis plutôt un niqueur de Kro, j'en reste baba devant cette langue prise à pleine main (et c'est pas facile de prendre la langue à pleine main).
Merci le rimailleur. Toujours un peu glissant, la langue. Surtout de main à main.
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