22 février 2007

Recife - Olinda - 100 ans de fièvre



Não, de jeito nenhum
Não, eu não me arrependo de nada
Nem o bem que me fizeram, nem o mal
Tudo me parece igual
Não, de jeito nenhum
Não, eu não me arrependo de nada

Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien!

Cette chanson de Charles Dumont cousue-main pour la Piaf passe dans l'auto qui nous amène à Recife par la voix d'une chanteuse brésilienne inconnue de moi et qui me harponne de haut en bas : Cassià Eller (1962-2001). Son interprétation en français avec cette cave masculine dans la voix me remue comme un madrier oublié dans la cour. Il n'y a parfois que les larmes subites pour vous ramener à l'enfance de l'art.

Je ne suis pas en condition avec mon genoux pour toffer ce long voyage sur les routes casse-gueules et tape-cul, avec les interminables traversées des villes. Mais la campagne brésilienne est belle, collines fertiles, vastes plantations de cocos, de cannes à sucre... Les pieds engourdis (mauvais signe), vlà les grattes-ciel de Recife à vue... Mais non, rien de rien, je ne regrette rien...
Rita et Claudio me passent leur appareil photo. Comme je ne le connais pas et qu'il me faut au moins une bad luck par jour, je réussirai à scraper la centaine de photos que j'avais prises en cette première journée de carnaval! J'en pisse dans mes culottes.

J'étais alors assez bien déguisé en Sandinos, bandeau rouge, barbe au mascara... Mais personne ne semble m'avoir identifié...

Voici quelques clichés pêle-mêle tirés subséquemment :

Du monde...









Rita se grichant la perruque




























L'étranger monte, descend, mas pour que?










Claudio le schérif et Jambe de bois

Mauri

3 commentaires:

Nina louVe a dit...

Jack, tu nous ramène une bande audio de cette fougue femme ?

Karo Lego a dit...

Que d'aventure!

Jack a dit...

Avant de partir, Rita et Claudio m'ont dit qu'ils avaient cherché sans succès le DVD de Cassià Eller, que c'était-là mon cadeau. À l'aéroport de Sao Paulo, j'ai repéré ce DVD, mais n'est pas osé l'acheté...