23 février 2007

Au pays de Lula

Salvador, 23février 2007



Salvador de Bahia est une presqu'île où vivent autant d'âmes qu'à Montréal. Le métro est en construction mais ne sera pas étrenné avant plusieurs années. Donc, Salvador est une grande ville accrochée à ses autobus.

Parmi les autobus, ll s'en trouve un super de luxe, climatisé, 4 re au lieu de 2 re. Nous montons dans la cadillac, Claudio et moi, pour nous rendre de Pituba à la Place du Palais, là où se trouve un ascenseur très réputé qui pour 0.05 re (deux cents!) nous dépose sans que rien n'y paraisse dans la basse ville, joli quartier "underground", comme dit Claudio dont plusieurs vieilles maisons ont résisté au massacre des tours appartement .

Sur le dos d'un siège de l'autobus, il y a un graffiti qui parle de Lula. Claudio me traduit. C'est hostile. En gros, ça dit que Lula est là pour s'en mettre plein les poches. Corruption

Après avoir fait quelques achats au grand marché d'artisanat, on se retrouve dans un corridor à l'entrée où s'animent plusieurs petits bars-comptoirs ultra sympa. On peut bouffer de la "ficelle", petits poissons frits de la grosseur d'un éperlan et de la soupe à la pieuvre, un délice. C'est dans cette ambiance populaire que je rencontre le serveur au t-shirt Lula qui travaille au bar. De mes conversations avec un chauffeur de taxi à São Paulo, avec mes amis Claudio et Rita et les personnes de leur réseau, de façon très nette, la ré-élection récente de "Louis" est fortement appuyée, d'autant que l'État de Bahia vient de passer à gauche...

Dans l'autobus pour la classe moyenne, c'était 0% Lula. Dans la place d'un marché populaire, c'est sans équivoque.

Photo : Caudio.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Moi, je suis 100% ficelle en tout cas. J'en ai l'eau à la bouche !!

Anonyme a dit...

Ça paraît que tu viens de la mer, Eaunassis.