11 février 2007

À Salvador, même les étoiles dansent la samba!

Je jure que cela est la pure vérité! Ce soir, nous sommes revenus au crépuscule d'une longue balade en catamaran avec des amis et des parents de Rita, la compagne de Claudio. Journée absolument délicieuse : plein soleil, visite d'une île au large de Salvador, Illia de Maré, si jolie, peu fréquentée, ambiance familiale avec un resto terrasse super où l'on sert en entrée la populaire acarajé (pâté de fèves frit), des poissons, et de la bière qui coule ici comme de l'eau, elle est très légère, mais bienvenue sous le soleil...

Au retour, Luciano m'a fait tenir la barre pour un bon 10 kilomètres! J'ai eu droit au titre de "Capitaine Jack". Tu vois, même au Brésil, c'est Jack! Mais quand on m'a relevé de mes fonctions pour entamer longtemps d'avance les grandes manoeuvres d'accostage, je me suis plu à regarder le ciel encore pastel fou sous la brûnante. Et je l'ai vu. L'étoile qui danse la samba!

Moi, je ne suis pas fou pastel! Je suis fou comme un balai. Comme si la visite inoubliable du Marché public de Salvador (un film à ciel ouvert!) dont parle Claudio dans le commentaire du texte précédent et le repas fameux chez ses parents, si accueillants, j'en suis encore ému.. Comme si cela ne suffisait pas pour une jounée dans la vie d'un touriste, hier soir j'ai eu mon baptême de la samba O Bahia Café Hall où se produisait la chanteuse Mariene de Castro! Oh! Pendant les trois heures où nous avons sué à grosses gouttes de Sol, personne sur la scène n'a pris une pause! Je n'ai jamais vu cela! Autre film à ciel ouvert! Castro, elle pourrait aventageusement séduire le public du FIJM. J'avais beau savoir, je ne savais rien de la sensualité désarmante de la samba et des figures qui s'y emmêlent, tantôt provocatrices où l'on mime la séduction et les jeux sexuels (héritage des esclaves), ou bon enfant comme des chaînes et des farandoles. Ouf! Ouf! On est pas sorti du bois quand on entre la-dedans!

Ce matin au petit déjeuner, Rita (comédienne, étudiante dans les arts de la scène) m'a dit : "Tu sais, ici, les petites filles naissent avec la samba dans les pieds". Quand aux garçons, disons qu'ils savent le tour de giguer! Claudio (très bon danseur) m'a dit au club : "Ici, les gars dansent avec leurs hanches".

J'écris à pas de tortue sur l'ordinateur à Claudio avec l'environnement en portuguais. Mettre en caractère gras c'est "negrito", etc. J'ai trouvé sur le clavier tous mes accents. Mais je ne me relis pas. De toute façon, soyez indugents avec les fautes et dites-vous qu'ici, on ne peut pas perdre son latin!

Bon voilà! Aussitôt que je le peux, des photos illustreront mieux que mes mots comment, pourquoi les étoiles dansent la samba dans ciel béni du Brésil.

A+

6 commentaires:

Nina louVe a dit...

Nenni
Tes photos ne seront JAMAIS aussi bonnes à boére que tes MOTS

Jack a dit...

Nina, c'est muito gentil! Merci d'être là. Merci d'être de mon bord.

Nina louVe a dit...

obrigado toi-même !

Anonyme a dit...

Jack, tu me fais rêver..du fond de mon lit.

Amuse-toi bien...

Anonyme a dit...

Contente de voir que tu t'amuses!

La cachaça!!! Juste l'odeur est assez forte pour te faire danser comme les Brésiliens!

Prends du soleil pour moi!

Boa noite
xx

Anonyme a dit...

@Sarah, merci! Mais ça me prendrait des narina de cheval pour espérer arriver à la cheville des Brésiliens. C'est la première fois, il me semble, que je te reçois dans mes petits wagons. Boas-vindas!

@Onassis, parce que tu as un portable, tu peux écrire et rêver dans le fond de ton lit. Je n'avais jamais pensé à cette position... (sourire)