En revenant de l'université, j'en viens tout juste, passait une pièce de Joe Pass au programme de la toujours excellente émission After hours (CBC Radio). C'était WE'LL BE TOGETHER AGAIN sur l'album Virtuoso in New York, étiquette Pablo, composition de Carl Fisher et Stuart Kremsky. Joe assure seul le service. Et quel service royal!
J'en ai perdu quelques lignes en franchissant le Tunnel L-H. N'empêche que Joe, il a le don d'ouvrir la parenthèse pour que l'on ne s'occupe que d'une seule chose essentielle : le temps présent. Le temps présent, il glisse sur de très fines et minuscules gouttelettes qui elles-mêmes se ramassent et coulent dans nos oreilles allumées. Ça fait beau dans le cerveau.
Il est seul, il est génial ce guitariste en-allé que j'ai vu une fois à l'ancien Club-Soda. Je l'ai vu jouer. Je l'ai vu s'asseoir au bar pour commander.
J'ai attendu que la pièce s'égare dans la nuit avant de débarquer du char. Et sans blague, je me disais que s'il avait fallu que ma vie s'effoire dret-là au cours des dernières 00:04:40 qu'a duré la pièce, si j'avais pass away mon Joe, alors je serais sorti par l'horizon, parti dans les limbes ou mieux, je serais mort parfaitement heureux. Léger comme une plume sur un air de guitare.
J'en ai perdu quelques lignes en franchissant le Tunnel L-H. N'empêche que Joe, il a le don d'ouvrir la parenthèse pour que l'on ne s'occupe que d'une seule chose essentielle : le temps présent. Le temps présent, il glisse sur de très fines et minuscules gouttelettes qui elles-mêmes se ramassent et coulent dans nos oreilles allumées. Ça fait beau dans le cerveau.
Il est seul, il est génial ce guitariste en-allé que j'ai vu une fois à l'ancien Club-Soda. Je l'ai vu jouer. Je l'ai vu s'asseoir au bar pour commander.
J'ai attendu que la pièce s'égare dans la nuit avant de débarquer du char. Et sans blague, je me disais que s'il avait fallu que ma vie s'effoire dret-là au cours des dernières 00:04:40 qu'a duré la pièce, si j'avais pass away mon Joe, alors je serais sorti par l'horizon, parti dans les limbes ou mieux, je serais mort parfaitement heureux. Léger comme une plume sur un air de guitare.
2 commentaires:
Ok mort parfait te ment heureux parfait te ment heureux... mais tu aurais maqué le Brésillllll.
Oui! Raté la paradis de la musique! Tu vois bien que «je n'ai pas besoin de grand chose, simplement que je suppose...»
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