05 juillet 2007

Ce Bob Sleigh!


Fabuleux ce Dylan, intense, aventureux, rock&roll, poète, en spectacle hier à la salle Wilfrid-Pelletier.

J'étais dans la rangée BB-1!
C'est-à-dire au centre de l'univers populaire
le plus intéressant de ce côté-ci des Amériques.

Oui, F avec un Y, dans la salle, il y avait en masse de yuppies pas du tout en manque de roupies, à belles casquettes, de jolies minois qui miaulent, des ministres souriante t et beaucoup de têtes blanches...

Mais ils étaient tous dans mon dos !



Très souvent debouts!

Who's gonna throw that minstrel boy a coin?
Who's gonna let it roll?
Who's gonna throw that minstrel boy a coin?
Who's gonna let it down easy to save his soul?
Maison natale de Robert Allen Zimmerman, Duluth, Minnesota.


Moi, j'ai dansé à petits pas, on ne pouvait pas résister,
comme le grand slaque noir que j'avais vu dans un club à Bahia.

Un beau set sans trou. Ouverture avec Everybody must get stoned. J'ai adoré sa reprise de I'll be your baby tonight et Don't think twice, it's all right...

À mes côtés se trouvait un type du New Jersey. Fan de Robert Bob, tu dis? Il était au spectacle de Québec la veille. Il a vu Dylan «more than one hundred times!»

J'étais placé en ligne droite avec le micro du centre, le clavier, Dylan. Et sans blague, à la fin,
j'ai été le premier à reconnaître et à applaudir spontanément l'intro un peu rare
de Like a Rolling Stone, quelques secondes avant que toute la salle ne déferle.
Sa Bobness, je n'ai pas rêvé, a levé les yeux en ma direction... Ah! Il avait l'air content.

6 commentaires:

Nina louVe a dit...

yé bin bô ton bonheur

Karo Lego a dit...

J'aurions étiez deux à reconnaître la façon bizarre d'introduire une si célèbre chanson, mais durant Dill-end Bob, j'étions dans ma grande loge d'artiste en train de chanter du lep zep accompagnée d'un joueur de banjo formidable et de ses acolytes base-drum et cimbale. Je suis aussi du genre à reconnaître la version pas possible et seule souvent donc, à crier YES!!! hihihih...
Heureuse que Dylan te mette tant en joie... c'est cool... et bien sûr, tu as gardé ton billet :)

Jack... je suis en retard de trop de trains depuis que je suis dans la parade. Peut pas prendre le train et la parade en même temps. Je regarde passer ton train et je souffre de ne pouvoir tout goûter de tes wagons riches de réflexions, folies, art, culture... mais que voulez-vous, je joue dans la parade.
à bientôt

karo

Anonyme a dit...

Wôaw!
Quelle belle soirée tu as dû passer! Et en prime ce moment de communion avec "Ze Master"! J'admet avoir un petit pincement au coeur, particulièrement en voyant que les très belles "Shelter from the storm" et "Chimes of Freedom" étaient au rendez-vous... Avec un peu de chance, j'aurai peut-être l'occasion de le croiser quelque part sur la route d'ici l'hiver (qui sait?).

Ciao!

Jack a dit...

Caro, tu es bien chanceuse d'avoir goûté doublement de l'intérieur à ce festival aux mille pattes. Moi aussi j'ai été déguisé une année en «journaliste accrédité» et je retiens avoir vu beaucoup d'humanité à l'oeuvre dans les rouages d'une si grosse machine au prise avec tant de risques. C'est bien pour ça qu'il y a de l'originalité et de la chaleur dans ce Festival, et pas seulement du commerce à tout prix qui veut tout prendre. Un jour, dans une fin d'après-midi torride, j'ai vu de mes yeux vus Simard transporter sur le site des barils de bière. Ça devait urger. Banal? Normal? Mais quel président directeur général motor s'abaisserait à grafigner ses boutons de manchettes? Avant, je travaillais à Guy-Favreau et pouvais suivre les travaux des ouvriers aussitôt qu'ils se pointaient pour ériger les infrastructures. Quelques rues fermées, et c'est déjà une autre ville, un autre coeur qui bat. Fraternel. En attente d'une surprise. Les lendemains de veille, comme cela sera demain, c'était le blues le plus blues dans les rues suintantes, sur la Catherine, la St-Urbain, la Jeanne-Mance... Le petit chat bleu va éprouver le baby blues lui aussi. Mais il aura lapé en incognito tant de regards, de sourires et de rires, âme même d'une grande fête populaire. À Mon Réal, madame! Alors, bon repos. Au plaisir de savourer les anecdotes et les airs de banjo...

Jack a dit...

F avec un Y, je suis content de te lire. La plus belle chanson avec silence et guitare sèche, fut sans doute Chimes of Freedom écrite, si je ne me trompe, par un jeune flot de 22 ans qui est avant, après son temps.

«Through the mad mystic hammering of the wild ripping hail
The sky cracked its poems in naked wonder
That the clinging of the church bells blew far into the breeze
Leaving only bells of lightning and its thunder
Striking for the gentle, striking for the kind
Striking for the guardians and protectors of the mind
An' the unpawned painter behind beyond his rightful time
An' we gazed upon the chimes of freedom flashing»

Karo Lego a dit...

Jack...
ouf...
je suis émue.
tu saisis bien l'esprit du festival...
et du coup, me rappelle que c'est today mon dernier jour de parade.
ouf...
je pleure Jack.

ça a l'air si anodin mais non... c'est magique de l'intérieur.
ce que tu décris, je le ressens chaque jour en coulisse comme durant le show.

et puis j'ai vu Simard se promener dans la foule. Sans barils mais il était là...

à bientôt oui.
smack à Jack
xx