Le film est maintenant entré dans sa carrière video et nous l'avons vu hier.
Excellent film qui ne craint pas de théâtraliser parfois le jeu intense des acteurs, ce qui est rare pour une vue des states. Les 20 premières minutes, sans dialogue, sont littéralement captivantes. Tout au long, la photographie est remarquable.
Le film s'appuie, en toile de fond, sur l'émergence d'abord artisanale, puis sur la montée inexorable de l'industrie du pétrole dans l'Ouest des U.S.A., de 1898 à la crise de 1929. On y joue aussi la carte de la spiritualité et de la religion avec tout ce qu'il faut de violence pour brasser la marmite des valeurs américaines.
Mettons que nous sommes sur une autre planète et que la terre iraqienne nous est inconnue, on pourrait naïvement se demander si le sang coule encore, à l'aube du 21e siècle, à cause de l'or noir? C'est-à-dire à cause de l'appétit qui vient avec le son du baril?
L'environnementaliste John F. Kennedey Jr, tel un prédicateur des temps post-modernes, écrit dans le plus récent numéro de
Vanityfair:
«Today, we don’t need to abolish carbon as an energy source in order to see its inefficiencies starkly, or to understand that this addiction is the principal drag on American capitalism. The evidence is before our eyes. The practice of borrowing a billion dollars each day to buy foreign oil has caused the American dollar to implode. More than a trillion dollars in annual subsidies to coal and oil producers have beggared a nation that four decades ago owned half the globe’s wealth. Carbon dependence has eroded our economic power, destroyed our moral authority, diminished our international influence and prestige, endangered our national security, and damaged our health and landscapes. It is subverting everything we value.»
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