Nous avions rendez-vous à midi dans le Vieux-Montéal, à l'angle des rues McGill et Le Moyne. Mon pote Marc-André m'a amené luncher un peu plus à l'ouest, dans le faubourg aux Récollets, rue Prince, là où se trouve à même le bâtiment de la Fonderie Darling (Quartier éphémère) le bistro style cafétéria Cluny Artbar, très sharp! C'est-à-dire en plein là où jadis la famille Darling y fondait effectivement.
J'ai adoré cet endroit audacieux et vivant. Les locaux de la shop furent des dizaines d'années abandonnés avant qu'ils ne soient réhabilités par des pelleteux de nuages, au début des années 2000, afin d'en faire «un lieu» surprenant de création et de diffusion pour la relève en arts visuels. Il advint donc que ces locaux «écœurants», qui font partie du patrimoine industriel de Montréal, ne se transformeraient pas en richissimes condos et que les joueurs de piano auraient la résistance et le support public pour tenir bon jusqu'à aujourd'hui!
En faisant la queue quelques minutes avant de pouvoir entrer dans le bistro, nous avons pu zieuter dans une salle attenante l'installation d'un immense tapis de sucre, œuvre immaculée avec des bordures de Aude Moreau. Fascinant, même de loin; même vu sans rien voir.
Voici le programme jusqu'en juin 2008 : *0*
Puis nous nous sommes attablés avec nos sandwichs et nos bières, hauts jouqués sur les tabourets, à la grande table ronde faite à partir d'un moule de la fonderie. Nous avons parlé Nuit Blanche, Musée de la personne du CHM (Marc en est le directeur) et un brin de brésileries.
Photo: Jacques Grenier, Le Devoir (2002).
2 commentaires:
c'est fascinant ces shops transformés en machine à art. c'est sûrement le meilleur endroit pour créer, exposer, inventer, vivre.
You bet! Une fois, mon grand chum Junior (luthier - guitares) s'était installé un atelier dans une ancienne shop de textile à Granby. C'était vivant, rock'roll, en démanche et ça dépassait les bornes... Tous les musiciens connaissaient sa planque.
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