16 mai 2008

De profundis...

Souhaiter plus de profondeur à droite pour l'ADQ et son chef opportuniste qui est déjà bien enfoncé, n'est-ce pas aussi faire preuve d'un manque de perspective politique?

Péquistes et libéraux, trompettes et friselis en main, veulent tous deux créer plus de richesse, mais pour qui? À mon humble avis, un Québec que nous souhaitons inspirant, pour dire comme Hugo Latulippe, égalitaire, plus riche pour tous, ne pourra pas passer encore 25 ans sous la houlette des lucides et des profonds. C'est peut-être aussi ce que les électeurs des dernières élections partielles ont commencé à exprimer joyeusement. Méfiez-vous des profondeurs, disait Nietzsche, c'est à la surface que l'on respire.

Jacques Desmarais, Montréal, 14 mai 2008

Le Devoir, Lettres, édition du samedi 17 et du dimanche 18 mai 2008

3 commentaires:

Anonyme a dit...

J'aime bien ton texte Jacques... Bravo!
Imagé et qui fait réfléchir. J'aime bien l'idée de la richesse commune. Comme avoir un système de transport en commun ultra efficace au lieu de favoriser l'achat individuel de voitures! Un exemple parmi tant d'autres :)
A.

Anonyme a dit...

Moi qui ai toujours recherché en tout chose la profondeur, me voilà surpris par ton propos. Mais j'aime bien la fin de ton texte. Il y a une part de vérité dans les dires de Nietzche.
L.C.

Christian Roy, aka Leroy a dit...

Arrête de parler contre l'Adéquistan, c'est un beau pays plein de droiture et d'autonomisation d'esprit ;-)