« Laisse-moi chanter ton pays, laisse-moi venir jusqu'à toi sous le signe des capitulations humaines et je blanchis mon drapeau en levant la tête vers tes yeux. Tu as, et je le sais, de longs cheveux blonds, semi-blonds, semi-secs, comme un bon vin qui a vieilli. Comme une personne qui n'en finit plus de recommencer : ma hiérarchie, ma monarchie, ma nubile et dévastatrice tentation [...]. Je t'essaies pour voir si tu as un corps aussi coupable que le mien. »
- Michael Thomas Gurrie, 1976, texte dactylographié, collection jd.
2 commentaires:
dommage qui n'y est que le debut et la fin
jolie texte
bonne continuation
Feu Mike Gurrie écrivait en pointillé... tantôt en français, tantôt en anglais. Les quelques textes qu'il me donna sont très hétéroclites. J'irai toutefois vérifier dans mes archives s'il se trouve d'autres parties en lien avec les extraits que j'ai reproduits ici et que j'aime beaucoup moi aussi, d'autant que je les ai quasiment vu émerger sur le papier dans un minuscule appart. un peu brûlant de Sherbrooke où nous menions le diable.
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