Au lion Daniel.
Dans la vraie campagne, je dirais que c'est l'industrialisation en déclin, La guerre alimentaire qui s'anguille sous roche, Méphisto la semence et cie. Ce n'est pas demain la veille des vieilles meules et des bouts de chandelles raboudinées dans la poêle du terrouoir. C'est la Califournie plutôt, et le travail continuel du matin au soir. On ensile au cœur de l'été jusqu'à minuit passé. C'est l'inquiétude tranquille qui tue les hommes là comme ailleurs. Qui ne dit mot consent. Les B&B champêtres ne sont qu'un masque sur la misère du blé d'Inde.
Monet, Meules de foin, fin de l'été, soir, 1890-1891.
Heureusement, dans la clarté du jour il y a l'amour des artisans, parsemés ici et là, en train de forger de nouveaux ingrédients...
Les poignées de poésie trouveront ainsi, toujours, le tour de décaler les humains et les arrières-pays. C'est notre «dé-placement» involontaire dans la pensée de ce temps. Notre penchant. Cela se passe aussi rue St-Denis ou St-Laurent, «comme un chant égaré».
Nos gaucheries, cela se porte plutôt à gauche, que je me dis.
C'est dire que ce n'est pas très payant à court et à moyen terme. Surtout quand on n'a ni voix, ni piano, ni représentants au Parlement. La persistance ne s'explique pas. Les artistes me fascinent. Pas les vedettes, pour dire comme Biz.
Il nous faudrait peut-être un quota universel comme dans le lait et le poulet, un bon syndicat pour le sirop de calmant...
Dans ce trou de rumeurs bien-aimé, près de Racine, que je fuis encore malgré moi pour aller danser, jusque sous mon taudis, loin des troublions et des traînées d'écume, le vent du sol rivalise, en effet, avec les ventilateurs à foin. Je n'entends pas si souvent le lointain des étoiles qui murmurent dans le noir. Mais je sais que tout est là, intact, comme sur une toile de talismans, y compris la baveuse incendie de nos 18 ans.
Je le sais, je suis dans le champ un naïf inconsolable.
Tout est là et tout se brise sur la table que nous rasions.
Je ne critique pas. J'oublie. Je n'oublie rien. Surtout pas ma grand'mère.
Je vis avec le monde que j'aime de mon mieux. J'ai la tête haute à cet égard.
Je manifeste pourtant. Ne pas prendre mon silence pour du cash.
Je n'acquiesce pas!
Je pamphlétise avec qui le voudra. Et j'y retourne immédiatement.
Dans la vraie campagne, je dirais que c'est l'industrialisation en déclin, La guerre alimentaire qui s'anguille sous roche, Méphisto la semence et cie. Ce n'est pas demain la veille des vieilles meules et des bouts de chandelles raboudinées dans la poêle du terrouoir. C'est la Califournie plutôt, et le travail continuel du matin au soir. On ensile au cœur de l'été jusqu'à minuit passé. C'est l'inquiétude tranquille qui tue les hommes là comme ailleurs. Qui ne dit mot consent. Les B&B champêtres ne sont qu'un masque sur la misère du blé d'Inde.
Monet, Meules de foin, fin de l'été, soir, 1890-1891.
Heureusement, dans la clarté du jour il y a l'amour des artisans, parsemés ici et là, en train de forger de nouveaux ingrédients...
Les poignées de poésie trouveront ainsi, toujours, le tour de décaler les humains et les arrières-pays. C'est notre «dé-placement» involontaire dans la pensée de ce temps. Notre penchant. Cela se passe aussi rue St-Denis ou St-Laurent, «comme un chant égaré».
Nos gaucheries, cela se porte plutôt à gauche, que je me dis.
C'est dire que ce n'est pas très payant à court et à moyen terme. Surtout quand on n'a ni voix, ni piano, ni représentants au Parlement. La persistance ne s'explique pas. Les artistes me fascinent. Pas les vedettes, pour dire comme Biz.
Il nous faudrait peut-être un quota universel comme dans le lait et le poulet, un bon syndicat pour le sirop de calmant...
Dans ce trou de rumeurs bien-aimé, près de Racine, que je fuis encore malgré moi pour aller danser, jusque sous mon taudis, loin des troublions et des traînées d'écume, le vent du sol rivalise, en effet, avec les ventilateurs à foin. Je n'entends pas si souvent le lointain des étoiles qui murmurent dans le noir. Mais je sais que tout est là, intact, comme sur une toile de talismans, y compris la baveuse incendie de nos 18 ans.
Je le sais, je suis dans le champ un naïf inconsolable.
Tout est là et tout se brise sur la table que nous rasions.
Je ne critique pas. J'oublie. Je n'oublie rien. Surtout pas ma grand'mère.
Je vis avec le monde que j'aime de mon mieux. J'ai la tête haute à cet égard.
Je manifeste pourtant. Ne pas prendre mon silence pour du cash.
Je n'acquiesce pas!
Je pamphlétise avec qui le voudra. Et j'y retourne immédiatement.
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